Description
Important ensemble de textes en prose ou en vers pour l’Armana Prouvençau de 1857. Pourtissoun, signé « Lou felibre calu » [« Lou felibre di jardin » dans l’Armana]. Vigoureux éditorial, apologie de la langue provençale et du Félibrige. La fin a été biffée. À la suite, un autre texte biffé en dix versets ou « adessias » probablement destinés à conclure le volume. (4 p.). [La Poumpo], signé « Lou felibre calu » (1 p.). Anecdote : « Un Martegau, riche proprietari de l’endré »… La tourtouro d’Adolphe Dumas, signé « J. Roumanille », 25 juin 1856 (2 p.). Poème de 17 quatrains sur la mort de la tourterelle familière d’Adolphe Dumas (avec deux vers de Mistral en exergue) : « O, iéu peréu te cantatrai, Te cantarai, pauro tourtouro ! »… Fanot, non signé [dans l’Armana, signé « Lou felibre di jardin »] (4 p. au dos de feuillets impr. de la Fabrique de Saint-Agricol). Beau texte en hommage à Clément Fanot, félibre et maître carillonneur de la paroisse de Saint-Didier en Avignon. « E digue-digue-dan ! balalin ! e balalan pèr Clemèn Fanot, Felibre di campano »… Un poèmo per lis enfant, Pater Noster, signé « J. Roumanille », 1853 (2 p.). Poème de dix quatrains, avec une nouvelle version de la dernière strophe sur un petit feuillet joint. Il est dédié à son ami Aubert, curé de Malamort et aumônier des trouvères : « Sounjarello, un vèspre, Leloun, La flour di fiho, èro assetado »… [Lou gau], non signé [L.F.C. dans l’Armana] (1 p.). Galéjade, amusant petit dialogue. Li fiéu elitrico, non signé [L.F.C. dans l’Armana] (1 p., avec les 2 dernières lignes biffées). Galéjade, amusant petit dialogue. Uno fablo pèr li grant gènt [intitulé Li Reinard e lou Felibrige dans l’Armana], signé « J. Roumanille » (1 p.). Fable en 15 vers inspirée du Renard et les raisins de La Fontaine, s’achevant à la gloire du Félibrige : « Mort de fam, un reinard, dessouto uno grand touno, Sautavo, en prenèn van, pèr pousquè davera »… [De lume ! de lume !], signé « Lou felibre calu » (1 p.), amusant commentaire de la fable du Renard. [Lou fio d’artifice], signé « Lou felibre calu » (2 p.). Galéjade, précédée d’une autre restée inédite. L’ourfanello, signé « J. Roumanille » (1 p.). Sonnet dédié à la chatte de son ami H. Maquan : « Mai d’ounte vèn que sies souleto Au çamentèri tan matin ? »… [L’entarro-mort], non signé [« Lou felibre di jardin » dans l’Armana] (1 p.). Pièce de 26 vers à propos d’Ésope : « Esopo èro gibous. Dison que, quand parlavo, I’avié dequé bada, tan fasié gau d’aussi ! »… À Madamisello G*** [La courouno d’aquest an dans l’Armana], signé « J. Roumanille », Avignon 16 mai 1856 (4 p.). Poème de 12 sizains : « Touti lis an, dedins lou libre Escri de la man di Felibre, Trene de vers emé de flour ; E pièi, quand ai fa ma courouno, Au front d’uno bravo chatouno La pause, galoi troubadour »… On joint 13 autres manuscrits autographes, transcriptions par Roumanille de poèmes et proses pour le même almanach (35 p.) : Lis aigo du « felibre de l’aiet » (Jean-Baptiste Martin), juin 1856, poème ; La car fai la car du « Felibre de l’aiet » (plus la version autogr. de Martin) ; Lou felibre de l’arc-de-sedo à la Damo de Canourgo [À la damo de Canourgo], et Au calabrun, pantaiage, deux poèmes de Jean Brunet, avec le manuscrit original du peintre Jean Brunet (1822-1894, un des sept membres fondateurs du Félibrige) ; À Roumanille e à Mistral, mi bons ami, poème d’Adolphe Dumas, Rouen 28 juillet 1856, avec texte de présentation de Roumanille : « Voici une poulido flour d’un enfant de la Prouvènco esmarru dis li nèblo de Paris »… ; Lou tavan rous du « felibre di poutoun » (Anselme Mathieu), avec le manuscrit original du poème de Mathieu intitulé La bonno nouvello, avec L.A.S. d’envoi ; L’ase à l’escolo du « felibre dis encartamen » (Paul Achard) ; La pato bagnado, conte en vers du « felibre di meloun » (Valère Martin), avec le manuscrit original de Martin daté 15 juin 1856 ; Mourtalita dis enfantoun, poème d’Eugène Daproty ; lettre de « Catarineto », Nîmes 10 septembre 1856, avec texte d’introduction de Roumanille [Catarinet la felibresse] ; Retounarai, poème d’Adolphe Dumas, Rouen 16 août 1856. Plus 4 autres manuscrits originaux de félibres pour l’Armana de 1857 : L’anguielo du « felibre dis encartamen » (Paul Achard) ; Lou Cubre-fiò du « félibre dis anglan » (Toussaint Poussel), et Questioun de santa (suito) du même ; L’Asé qué dit l’a, b, c, d, non signé.