Daniel GILLÈS 1917-1981 Mort la douce Paris, Bruxelles, Éditions des Artistes, 1952. In-8, maroquin à gros grain aubergine, plats ornés d'une feuille de papier décoré glacé, encadrée d'un filet doré, dos lisse, cadre intérieur de même...
Estimation :
1 500 - 2 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
maroquin, contre-gardes et gardes de papier rouge, tête dorée, couverture et dos (M. de Bellefroid).
Édition originale.
Un des 110 exemplaires sur papier pur fil (n° 63), avec un envoi autographe signé de l'auteur, daté du 7 décembre 1962 :
" Au cher Michel, qui m'a si affectueusement parlé de ces nouvelles, en lui confiant que, moi, "un jour j'ai rencontré Katia" et pour ne plus la quitter. Avec mon amitié ".
Dos très légèrement passé.
▬[On joint, du même auteur :]
•Le Coupon 44.
Paris, René Julliard, 1956.
In-8, bradel demi-maroquin ocre, partiellement non coupé, couverture et dos.
Édition originale.
Un des quelques exemplaires d'auteur hors commerce, avec un envoi autographe signé de celui-ci, daté du 25 mai 1957 :
" Pour Monsieur Michel Soukotine [sic], cette petite histoire de gens pour qui l'argent fait le bonheur. Très cordialement ".
Dos passé.
•L'État de grâce.
Paris, Gallimard, 1958.
In-12, bradel demi-maroquin brun clair, couverture et dos.
Édition originale.
Long envoi autographe signé de l'auteur, daté du 4 mai 1959 :
" Cher Michel Soukhotine, mon petit Bruno, dans un chapitre inédit, racontait, un an après et la quiétude retrouvée, les traces que ce premier amour avaient laissées [sic] dans sa vie. "Heureux, disait Pascal, celui qui a commencé sa vie par un grand amour…"
Mais pour un lecteur sensible comme vous ce chapitre était bien inutile, et c'est pourquoi je ne l'ai pas repris dans ce petit livre.
En tout amical hommage de l'auteur. ".
•La Termitière.
Paris, Gallimard, 1960. In-8, maroquin à gros grain grenat, plats ornés d'une feuille de papier décoré glacé, encadrée d'un filet doré, dos lisse, cadre intérieur de même maroquin, contre-gardes et gardes de papier bleu, tranches dorées sur témoins, couverture et dos, étui (M. de Bellefroid).
Édition originale.
Un des 30 exemplaires sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre (n° 14, seul grand papier), avec un envoi autographe signé de l'auteur, daté de Bruxelles, le 28 juin 1963 :
" Cher Michel Soukhotine, vous me demandiez - il m'en souvient - si pour celui qui l'a écrit un roman est terminé au moment où il le remet à son éditeur. Eh bien ! non, il ne l'est jamais, et les personnages qu'on croyait oubliés, parfois brusquement, se remettent à vivre. Il m'arrive de rêver à Maritza mariée, au père Maxence étouffant dans son couvent des Flandres… Et je me dis parfois qu'il serait amusant de faire des nouvelles de ces brefs "retours d'un personnage".
Très amicalement ". Cet envoi, rédigé sur un feuillet préliminaire de la reliure, est accompagné d'une photographie originale contrecollée montrant Daniel Gillès discutant avec Michel Soukhotine. L'exemplaire est enrichi d'une dactylographie, abondamment corrigée par l'auteur, du chapitre X et dernier de La Termitière, qui ne fut finalement pas retenu (10 pages in-4).
L'écrivain belge Daniel Gillès fut aussi l'auteur en 1959 d'une biographie de Tolstoï dont Michel Soukhotine était à la fois un parent et un admirateur.
Provenance :
•Bibliothèque M. Soukhotine (ex-libris armoriés gravés) -
Édition originale.
Un des 110 exemplaires sur papier pur fil (n° 63), avec un envoi autographe signé de l'auteur, daté du 7 décembre 1962 :
" Au cher Michel, qui m'a si affectueusement parlé de ces nouvelles, en lui confiant que, moi, "un jour j'ai rencontré Katia" et pour ne plus la quitter. Avec mon amitié ".
Dos très légèrement passé.
▬[On joint, du même auteur :]
•Le Coupon 44.
Paris, René Julliard, 1956.
In-8, bradel demi-maroquin ocre, partiellement non coupé, couverture et dos.
Édition originale.
Un des quelques exemplaires d'auteur hors commerce, avec un envoi autographe signé de celui-ci, daté du 25 mai 1957 :
" Pour Monsieur Michel Soukotine [sic], cette petite histoire de gens pour qui l'argent fait le bonheur. Très cordialement ".
Dos passé.
•L'État de grâce.
Paris, Gallimard, 1958.
In-12, bradel demi-maroquin brun clair, couverture et dos.
Édition originale.
Long envoi autographe signé de l'auteur, daté du 4 mai 1959 :
" Cher Michel Soukhotine, mon petit Bruno, dans un chapitre inédit, racontait, un an après et la quiétude retrouvée, les traces que ce premier amour avaient laissées [sic] dans sa vie. "Heureux, disait Pascal, celui qui a commencé sa vie par un grand amour…"
Mais pour un lecteur sensible comme vous ce chapitre était bien inutile, et c'est pourquoi je ne l'ai pas repris dans ce petit livre.
En tout amical hommage de l'auteur. ".
•La Termitière.
Paris, Gallimard, 1960. In-8, maroquin à gros grain grenat, plats ornés d'une feuille de papier décoré glacé, encadrée d'un filet doré, dos lisse, cadre intérieur de même maroquin, contre-gardes et gardes de papier bleu, tranches dorées sur témoins, couverture et dos, étui (M. de Bellefroid).
Édition originale.
Un des 30 exemplaires sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre (n° 14, seul grand papier), avec un envoi autographe signé de l'auteur, daté de Bruxelles, le 28 juin 1963 :
" Cher Michel Soukhotine, vous me demandiez - il m'en souvient - si pour celui qui l'a écrit un roman est terminé au moment où il le remet à son éditeur. Eh bien ! non, il ne l'est jamais, et les personnages qu'on croyait oubliés, parfois brusquement, se remettent à vivre. Il m'arrive de rêver à Maritza mariée, au père Maxence étouffant dans son couvent des Flandres… Et je me dis parfois qu'il serait amusant de faire des nouvelles de ces brefs "retours d'un personnage".
Très amicalement ". Cet envoi, rédigé sur un feuillet préliminaire de la reliure, est accompagné d'une photographie originale contrecollée montrant Daniel Gillès discutant avec Michel Soukhotine. L'exemplaire est enrichi d'une dactylographie, abondamment corrigée par l'auteur, du chapitre X et dernier de La Termitière, qui ne fut finalement pas retenu (10 pages in-4).
L'écrivain belge Daniel Gillès fut aussi l'auteur en 1959 d'une biographie de Tolstoï dont Michel Soukhotine était à la fois un parent et un admirateur.
Provenance :
•Bibliothèque M. Soukhotine (ex-libris armoriés gravés) -
