Lot n° 65

Marceline DESBORDES-VALMORE. L.A.S., 22 novembre 1837, à Mlle Léonie d’Erville, à Lyon, plus 2 L.A.S. de sa fille Ondine Valmore à la même, 1839 ; 3 pages in-8, adresse, et 5 pages in-8, adresse.

Estimation : 400 / 500
Adjudication : 350 €
Description
Marceline est toujours dans son temps d’épreuves. « Dieu m’honore de grandes expiations et j’ai beaucoup pleuré » : la mort de l’ami de toute sa vie, M. Hébert, l’a jetée dans un indescriptible accablement de cœur, et son mari est gravement malade. « Je tâche, mon cher Ange, de m’élever aussi haut que ces croix aimées – mais je suis faible et souvent les larmes me surmontent – votre courageuse mère me revient souvent à la pensée elle sait bien que la vie est triste ! »… Cependant son fils reste à Paris, sur le conseil de son maître de Grenoble : « C’est une caresse de Dieu ! »… 5 décembre 1839. « Hyacinthe » [dite Ondine] envoie des condoléances à son amie pour la perte de son père, et s’enquiert de « petite mère », qui doit être à plaindre aussi : « Tous ces malheurs ne prouvent-ils pas que nous n’avons été créés que pour souffrir sur terre. N’est-ce pas aussi la preuve que Dieu nous attend là-haut pour nous consoler »… Samedi 2. Ondine transmet la proposition d’une place de gouvernante auprès du fils d’une dame polonaise : « on demande quels émoluments vous sembleraient convenables. Si votre affaire de Vienne n’est pas conclue, celle-ci vous ferait attendre quelque chose de meilleur »…
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