Lot n° 93

DUMAS fils (Alexandre). 22 L.A.S., Paris, Marly-le-Roi et Puys près Dieppe [1870-1890] et s.d., la plupart à un ami ; 34 pages in-8 ou in-12, qqs adresses et enveloppes.

Estimation : 250 / 300
Adjudication : 305 €
Description
Au critique dramatique Camille Guinhut : très touché par son article, il le félicite d’avoir trouvé un journal qui l’apprécie, et qui a l’avantage « d’être spécial et de vous créer une autorité dans le monde dramatique » [23 juin 1870]… Il ne saurait recommander Guinhut comme critique dramatique, au Constitutionnel : « Je ne connais même pas les rédacteurs »… Au peintre Antoine Vollon : « Je pars dans les premiers jours de juin. […] venez manger la soupe ou le café au lait du matin » [4 mai 1887]… « Combien demanderiez-vous d’un tableau de fruits ou de fleurs ou de fruits et de fleurs de la dimension du pot et des œufs ? C’est pour un de mes amis qui raffole de vous. […] Votre tableau de l’Exposition est-il vendu ? » [1887]… Remerciement pour son « ravissant bouquet. […] J’avais une raison de tenir à ce petit cadre, j’en ai deux maintenant » [novembre 1888]… « Je suis pris par la répétition du Demi-Monde et demain aussi » [29 mars 1890]… « Exquis ce tableau de la galiotte, mon cher ami. Je ne sais pas pourquoi je me figure que c’est ce tableau-là que vous aviez fait pour moi à Marseille et que vous avez mieux aimé donner à un autre, gredin ! »… Il reçoit une lettre de Mme Cassin « qui vous donne carte blanche et qui est enchantée de votre esprit comme de votre talent »… « J’ai lu aux Français. Grand succès de lecture. Vous m’avez vu aussi bien découragé et bien fatigué. Faites comme moi – obstinez-vous »… à Auber, pour envoyer à Mme Jules Sandeau un coupon de loge… à Mme Fauvel : explication de sa décision de se séparer de Gabrielle Dugué, « excellente cuisinière », « très exacte, très propre et très douce », qui tenait bien ses comptes : il eut « l’imprudente bonté » de lui permettre d’amener son jeune fils « qui ne faisait rien et qui se trouvait un peu trop dans les chambres »… à Ernest-Ange Duez : « Vous êtes un grand coquet. Le dessin est charmant »… Rendez-vous et remerciements, d’autres lettres à Vollon, une dame, un apothicaire (commande d’herbes, de pommade et de poudre suivant une ordonnance)…
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