PÉTAIN (Philippe). Tract polycopié. Ultime message aux Français. 20 août 1940. Message adressé aux Français par le Maréchal Pétain juste avant son enlèvement par les Allemands. Il y exprime son désarroi. Le message commence ainsi...
Estimation :
200 / 300 €
Description
:
« Français, au moment où ce message vous parviendra, je ne serai plus libre. Dans cette extrémité où je suis réduit, je n'ai rien à vous révéler qui ne soit la simple confirmation de tout ce qui jusqu'ici m'a dicté ma conduite / ... / .
Car si je ne pouvais plus être votre épée, j'ai voulu rester votre bouclier... » et s'achève par ces mots :
« Pour moi je suis séparé de vous, mais je ne vous quitte pas, et j'espère tout de vous et de votre dévouement à la France, dont vous allez, Dieu aidant, restaurer la grandeur. C'est le moment où le destin m'éloigne. Je subis la plus grande contrainte qu'il puisse être donnée à un homme de souffrir. C'est avec joie que je l'accepte, si elle est la condition de notre salut, si devant l'étranger, fût-il allié, vous savez être fidèles au vrai patriotisme, à celui qui ne pense qu'aux vrais intérêts de la France, et si mon sacrifice vous fait retrouver la voie de l'union sacrée pour la renaissance de la Patrie ».
►Document très rare ;
►une intéressante note du collectionneur précise qu'il semble inédit. Il ne figure pas par exemple dans le livre de Marc Ferro, Pétain (1987).
▬Joint :
•une carte postale de Sigmaringen et du gouvernement de Vichy, datée 1942 au dos.
« Français, au moment où ce message vous parviendra, je ne serai plus libre. Dans cette extrémité où je suis réduit, je n'ai rien à vous révéler qui ne soit la simple confirmation de tout ce qui jusqu'ici m'a dicté ma conduite / ... / .
Car si je ne pouvais plus être votre épée, j'ai voulu rester votre bouclier... » et s'achève par ces mots :
« Pour moi je suis séparé de vous, mais je ne vous quitte pas, et j'espère tout de vous et de votre dévouement à la France, dont vous allez, Dieu aidant, restaurer la grandeur. C'est le moment où le destin m'éloigne. Je subis la plus grande contrainte qu'il puisse être donnée à un homme de souffrir. C'est avec joie que je l'accepte, si elle est la condition de notre salut, si devant l'étranger, fût-il allié, vous savez être fidèles au vrai patriotisme, à celui qui ne pense qu'aux vrais intérêts de la France, et si mon sacrifice vous fait retrouver la voie de l'union sacrée pour la renaissance de la Patrie ».
►Document très rare ;
►une intéressante note du collectionneur précise qu'il semble inédit. Il ne figure pas par exemple dans le livre de Marc Ferro, Pétain (1987).
▬Joint :
•une carte postale de Sigmaringen et du gouvernement de Vichy, datée 1942 au dos.
