MITELLI Giuseppe Maria. Les Ventiquattr'Hore dell'humana felicità. [Bologne], 1675.
Estimation :
12 000 - 15 000 €
Adjudication :
17 388 €
Description
Suite gravée in-folio de 28 planches: vélin souple à rabat (reliure italienne du XVIIIe siècle).
Fameuse suite complète des 28 planches gravées sur cuivre par Giuseppe Maria
Mitelli (1634-1718).
La suite comprend un titre, un frontispice, un feuillet de dédicace (numérotés A, B, C) et 25 planches: une première figurant un cadran et la Mort armée d'une faux, puis 24 compositions restituant les vingt-quatre heures de la vie, soit autant de personnages restituant les différentes conditions sociales et caractères:
En pied de chaque composition, deux quatrains :
•dans le premier, chacun exprime sa satisfaction;
•dans le second, la Mort lui rappelle que son temps est compté.
On trouve relié à la suite 22 estampes de Mitelli, gravées entre 1670 et 1706, dont deux suites complètes:
Les douze mois de l'année, 1691.
12 estampes satiriques, chaque mois étant figuré par une figure populaire dont l'activité est liée à la période:
•le marchand de poissons pour février,
•le porte-enseigne du carnaval (mars),
•le pêcheur brandissant un homard au mois de juin,
•le moissonneur de juillet, le vendangeur pour septembre,
•le bûcheron du mois de novembre et la Mort saisissant un vieillard en décembre.
Les figures sont autant de portraits-charges de grandes dimensions, chaque personnage occupant l'essentiel de l'image.
• Un marchand d'estampes, 1684.
• 18 rébus, 1693.
2 estampes offrant chacune 9 rébus, avec légendes gravées en pied: les rébus reprennent des proverbes propulaires.
•Dirindina fa' fallo, 1686.
Grande estampe satirique sur la défaite des Turcs en 1686: enchaîné sur une pile d'estampes (plusieurs par Mitelli), le Grand Vizir s'apprête à brûler, un marchand ambulant mettant le feu.
• L'Amata da quattro amanti, 1690.
5 estampes coupées au cadre et montées sur des feuillets de papier vergé au format du recueil, cinq beaux portraits: l'Amata, un éventail en main, est suivie des figures des quatre amants: l'amante brutto ma prodigo; l'amante bello; l'amante bravo et l'amante povero.
•Maledictus homo qui confidit in homine [Maudit l'homme qui se confie à l'homme], 1706.
Belle estampe coupée au cadre et montée sur un feuillet de papier vergé au format du recueil.
Le titre, citation tirée de Jérémie, est illustré par un personnage assis à une table auquel un serviteur présente de l'argent sur un plateau: de l'autre main, le serviteur s'apprête à le frapper avec une masse.
►Précieux et beau recueil offrant 50 planches gravées de Mitelli, reliées au XVIIIe siècle.
Les estampes sont à toutes marges, sauf les six dernières.
(•Achille Bertarelli, Le Incisioni di Giuseppe Maria Mitelli, 1940: n° 198, 209, 394-421, 496-500, 511-522, 526-527, 560.
• Cicognara, Catalogo dei libri d'arte, nº 1716: pour un recueil comparable.).
Fameuse suite complète des 28 planches gravées sur cuivre par Giuseppe Maria
Mitelli (1634-1718).
La suite comprend un titre, un frontispice, un feuillet de dédicace (numérotés A, B, C) et 25 planches: une première figurant un cadran et la Mort armée d'une faux, puis 24 compositions restituant les vingt-quatre heures de la vie, soit autant de personnages restituant les différentes conditions sociales et caractères:
En pied de chaque composition, deux quatrains :
•dans le premier, chacun exprime sa satisfaction;
•dans le second, la Mort lui rappelle que son temps est compté.
On trouve relié à la suite 22 estampes de Mitelli, gravées entre 1670 et 1706, dont deux suites complètes:
Les douze mois de l'année, 1691.
12 estampes satiriques, chaque mois étant figuré par une figure populaire dont l'activité est liée à la période:
•le marchand de poissons pour février,
•le porte-enseigne du carnaval (mars),
•le pêcheur brandissant un homard au mois de juin,
•le moissonneur de juillet, le vendangeur pour septembre,
•le bûcheron du mois de novembre et la Mort saisissant un vieillard en décembre.
Les figures sont autant de portraits-charges de grandes dimensions, chaque personnage occupant l'essentiel de l'image.
• Un marchand d'estampes, 1684.
• 18 rébus, 1693.
2 estampes offrant chacune 9 rébus, avec légendes gravées en pied: les rébus reprennent des proverbes propulaires.
•Dirindina fa' fallo, 1686.
Grande estampe satirique sur la défaite des Turcs en 1686: enchaîné sur une pile d'estampes (plusieurs par Mitelli), le Grand Vizir s'apprête à brûler, un marchand ambulant mettant le feu.
• L'Amata da quattro amanti, 1690.
5 estampes coupées au cadre et montées sur des feuillets de papier vergé au format du recueil, cinq beaux portraits: l'Amata, un éventail en main, est suivie des figures des quatre amants: l'amante brutto ma prodigo; l'amante bello; l'amante bravo et l'amante povero.
•Maledictus homo qui confidit in homine [Maudit l'homme qui se confie à l'homme], 1706.
Belle estampe coupée au cadre et montée sur un feuillet de papier vergé au format du recueil.
Le titre, citation tirée de Jérémie, est illustré par un personnage assis à une table auquel un serviteur présente de l'argent sur un plateau: de l'autre main, le serviteur s'apprête à le frapper avec une masse.
►Précieux et beau recueil offrant 50 planches gravées de Mitelli, reliées au XVIIIe siècle.
Les estampes sont à toutes marges, sauf les six dernières.
(•Achille Bertarelli, Le Incisioni di Giuseppe Maria Mitelli, 1940: n° 198, 209, 394-421, 496-500, 511-522, 526-527, 560.
• Cicognara, Catalogo dei libri d'arte, nº 1716: pour un recueil comparable.).
