VILLIERS DE L’ISLE-ADAM, Philippe Auguste. L’Ève future. Paris, M. de Brunhoff, 1886.
Estimation :
4 000 / 6 000 €
Adjudication :
7 018 €
Description
In-12 (189 x 126 mm) de (2) ff., III pp., (1) f., 379 pp. : demi-chagrin bordeaux à coins, dos à nerfs, non rogné, tête dorée, couvertures et dos illustrés conservés (Canape).
Édition originale. Elle est dédiée : “Aux rêveurs, aux railleurs.”
Exemplaire de première émission, avec la couverture rouge illustrée par Gorguet.
Un des quelques exemplaires sur papier de Hollande, seul tirage de luxe.
Le chef-d’oeuvre romanesque de Villiers de L’Isle-Adam (1838-1889) est une contribution au genre naissant de la science-fiction. Incarnant
l’impossible quête du parfait amour, l’héroïne transfigurée par l’inventeur Thomas Edison est un robot électrifié doté de toutes les apparences humaines. Comment ne pas s’éprendre de l’automate enjôleur, génialement intelligente ?
Il lui manque peut-être une âme, mais la source de cette intelligence réside dans deux phonographes en or qu’elle recèle, où sont enregistrées les pensées des plus grands poètes et métaphysiciens du siècle.
Les surréalistes ont salué l’ironie du poète maudit, son humour noir et son attention au merveilleux.
Alfred Jarry et Raymond Roussel ne sont pas loin.
Bel exemplaire.
Édition originale. Elle est dédiée : “Aux rêveurs, aux railleurs.”
Exemplaire de première émission, avec la couverture rouge illustrée par Gorguet.
Un des quelques exemplaires sur papier de Hollande, seul tirage de luxe.
Le chef-d’oeuvre romanesque de Villiers de L’Isle-Adam (1838-1889) est une contribution au genre naissant de la science-fiction. Incarnant
l’impossible quête du parfait amour, l’héroïne transfigurée par l’inventeur Thomas Edison est un robot électrifié doté de toutes les apparences humaines. Comment ne pas s’éprendre de l’automate enjôleur, génialement intelligente ?
Il lui manque peut-être une âme, mais la source de cette intelligence réside dans deux phonographes en or qu’elle recèle, où sont enregistrées les pensées des plus grands poètes et métaphysiciens du siècle.
Les surréalistes ont salué l’ironie du poète maudit, son humour noir et son attention au merveilleux.
Alfred Jarry et Raymond Roussel ne sont pas loin.
Bel exemplaire.
