Lot n° 342

Henri SAUGUET (1901-1989). 12 L.A.S., 1950-1979, à Armand LANOUX ; 15 pages formats divers (2 cartes postales).

Estimation : 400 / 500
Adjudication : Invendu
Description
BELLE CORRESPONDANCE AMICALE. Paris 5/12/1950, au sujet du partage de leurs droits d’auteurs pour la comédie-ballet L’Oiseleur et la Fleuriste d’Armand Lanoux, dont Sauguet a composé la musique et l’adaptation radiophonique, proposant trois douzièmes : « j’ai été ravi de cette occasion de vous connaître et de travailler pour vous »... 18-11-1952, remerciant pour l’envoi de son recueil Le Colporteur, dont les poèmes « m’ont infiniment plu et touché. Votre imagination poétique, votre monde, votre univers, sont si personnels, et si passionnants aussi ». Il le remercie aussi pour un argument de ballet, séduisant mais qui ne correspond pas à ce qu’il recherche ; « par contre je trouve que le bal dans le garage de Cet âge trop tendre est à lui seul un très beau et très étonnant ballet. […] Il y règne une atmosphère d’une singularité, d’une forme poétique très troublante »... 7-5-1956, sur Le Photographe délirant qu’il a lu avec plaisir : « Comme votre art et vos personnages sont particuliers ! On ne les oublie plus quand on les a rencontrés. Et on aime leur compagnie ! »... 9-1-1957, vœux de bonne année et de succès dans sa carrière d’écrivain « que j’admire autant que je l’aime. Nos Roses Noires ont été déposées à la SACEM voici déjà plusieurs années »... 22-3-1957. Il donne son accord pour une reprise de L’Oiseleur... Coutras 10-9-1957. Il est enthousiasmé par son projet de reprendre L’Auberge de la bonne étoile : « ça serait épatant pour les téléspectateurs. Je ferai de mon côté les modifications nécessaires à cette réadaptation. [...] Je rentre à Paris vers le 20 pour repartir pour Berlin où l’on crée mon nouveau ballet, La Dame aux camélias le 29 »... 7-8-1963, évoquant le souvenir de leur cher ami Paul GILSON… 25-8-1964, sur son inquiétude au sujet de l’assurance maladie obligatoire concernant leur profession, sur laquelle ils veulent interpeller le ministre et protester... Paris 10-5-1977, félicitations pour le roman Adieu la vie, adieu l’amour : « Vous donnez à cette aventure une dimension épique, pittoresque aussi. Le sujet, l’homme-écrivain, le soldat des tranchées, les paysages décimés, l’amour juvénile, [...] vous restituez le parfum doux et terrible de cette époque que j’ai vécue de loin mais qui a marqué ma vie »... Coutras 15-8-1979 : « Quelle surprise étonnante de trouver sur le chemin de vos Châteaux de sable la trace de mon pas de musicien ! »...
Partager