Lot n° 328

Camille SAINT-SAËNS. 7 L.A.S., Paris vers 1875-1891 et s.d., [à Mme Henriette FUCHS] ; 13 pages in-8, un en-tête Durand, Schœnewerk & Cie, éditeurs de musique, une enveloppe (qqs légers défauts).

Estimation : 800 / 1000
Adjudication : 1100 €
Description
BELLE CORRESPONDANCE MUSICALE. Mardi [novembre 1875]. « Ma femme, impatiente d’attendre jusqu’à la fin de décembre, a brusquement mis au monde un garçon qui est probablement très laid, mais que je trouve ravissant »... 18 mars 1885. À la veille de se rendre à Rouen, pour surveiller les répétitions d’Étienne Marcel, il recommande de prendre Guilmant, ou Gigout, ou Dubois : « ils s’en tireront à merveille surtout GUILMANT qui a l’habitude de jouer l’orgue du Conservatoire »... [Début avril 1886] : « LISZT est prévenu. Vous pouvez lui porter votre album. Dépêchez-vous, il part demain matin. Vous n’avez de chance que cette après-midi. D’ailleurs il reviendra après l’exécution de Ste Elizabeth à Londres »... 8 décembre 1888, sur le triste état de son ami le pauvre Alfred LAMARCHE : « Vous feriez une bonne action en venant le voir, votre vue lui ferait certainement un grand bien moral, car au physique je crois bien qu’il n’y a plus rien à faire. C’est un grand chagrin pour moi »... 6 juillet 1891. « Vous m’avez terriblement gâté ; j’aurais voulu aller vous remercier de votre bel article, mais à Paris pour quelques jours seulement, cela ne m’a pas été possible ; je ne pars pour un mois, à mon retour j’aurai certainement l’honneur d’aller vous voir »... 4 août. « Je pars tout à l’heure pour Bayreuth et je reviens bride abattue, pour reprendre mon travail implacable. Le temps ne me presse pas positivement, mais VAUCORBEIL ne me laissera pas de repos que je n’aie tout terminé. Pour revenir plutôt, je repartirai dimanche soir même après la représentation ! »... – « Vous direz, chère Madame, que je suis impossible et vous en aurez le droit ! Je joue mercredi un concerto de Mozart à la Philarmonique de Londres. Voyez vous-même si je peux être chez vous mardi. J’espère que cela ne vous empêchera pas de chanter le final de Proserpine ce dont je vous serai bien reconnaissant »...
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