Lot n° 327

Camille SAINT-SAËNS (1835-1921). 4 L.A.S., [vers 1871]-1901 ; 9 pages in-12 ou in-8.

Estimation : 300 / 400
Adjudication : 350 €
Description
Jolie correspondance à sa « chère et douce voisine », et chanteuse. « Il n’y a pas de mot allemand finissant en eux et je ne vois pas pourquoi Bunctheux serait prussien plutôt que chinois », elle n’a qu’à le lui demander ; il est à la gare Saint-Lazare, « tranquille comme Baptiste »... – Il se chargera avec plaisir de ses papiers et essaiera d’aller à Versailles lundi. Sa mère est toujours alitée mais elle va mieux... – Il aura grand plaisir à l’accompagner au piano vendredi : « puissent mes faibles doigts ne pas être trop indignes de la tâche que vous leur destinez. – Détruisez vos mémoires si bon vous semble, à votre place je les ferais tremper, et je boirais cette eau là avec du sucre ; par cette chaleur, un peu de citron n’est pas à dédaigner »... 15 juin 1901, à Sibyl SANDERSON : il remercie sa « belle Phryné » de son petit mot et la félicite de son succès. Les répétitions des Barbares à l’Opéra ont déjà commencé c’est pourquoi il n’a pu aller la voir, d’autant plus que le théâtre lui est interdit car il doit se coucher tôt et ne pas s’exposer aux changements de température : « je viens d’être si gravement atteint qu’il me faut être prudent ; je ne pourrai donc pas vous entendre », à moins qu’elle ne joue en matinée...
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