Lot n° 118

Théodore DUBOIS. 17 L.A.S., Paris ou Rosnay 1885-1893, à son ami Henri HEUGEL ; 24 pages in-8 ou in-12 et une carte de visite.

Estimation : 600 / 800
Adjudication : 600 €
Description
BELLE CORRESPONDANCE à l’éditeur de musique et directeur du Ménestrel. 1er mai 1886, au sujet d’un livret de ballet d’Edmond GONDINET, Viviane, pour l’Éden… 17 juin, au sujet du projet d’Aben-Hamet : « Vous aviez eu la pensée de réunir les auteurs afin d’en causer et de décider » ; Colonne demande la 2e Suite de La Farandole qu’il veut jouer à Aix… 21 juillet, félicitant Heugel pour sa décoration : « je sais un petit coin perdu dans les bois, sur un petit coteau de la Champagne, où l’on va boire tout-à-l’heure à votre santé »… 20 septembre : « Que devenons-nous avec Aben-Hamet ? Qu’y a t-il du côté de Carvalho ? Maurel a t-il réussi quelque chose ? Détroyat a t-il fait l’acte ? Barbier fait-il les vers ? Pourrais-je travailler bientôt ? [...] Je m’ennuie de rester ainsi en dehors de l’activité musicale militante. A mon retour dans une 15e de jours, je vous porterai les Mélodies auxquelles j’ai travaillé ces vacances et auxquelles je travaille encore. Le Volume sera complet [...] et Jacques Callot ? Retrouve t-on le livret, et DELIBES se décide t-il à y renoncer définitivement ? »… 10 janvier 1887, au sujet d’un projet de « strophes avec chœurs » sur des paroles de Paul Delair, morceau qui serait « vendu au profit de l’œuvre des aveugles après en avoir donné une audition dans un grand concert organisé annuellement »... 3 avril, annonce à insérer au Ménestrel : « Les 7 Paroles du Christ de Mr Th. Dubois seront exécutées avec orchestre le Vendredi Saint dans les églises suivantes : La Madeleine, Saint-Paul, St Louis, St Germain des Prés, St François de Sales »… 22 novembre, pour annoncer dans Le Ménestrel qu’au mariage de Mlle Marie des Chapelles, « le morceau de violon, que Mr Rémy a si bien joué, était de ma composition, que je tenais le grand orgue et qu’entr’autres choses, j’ai fait entendre une transcription faite par moi de la Marche d’Hamlet »… 5 décembre, à propos d’Aben-Hamet, après une annonce sur Lakmé : « Vous pouvez relancer le Directeur à ce sujet. Je pense que vous lui avez envoyé la partition et que depuis vous lui avez envoyé aussi les rectifications de la malheureuse page 224. De même à Dijon et à Liège. Où en sommes-nous en réalité dans ces trois villes ? Je ne vais pas vous voir parce que j’emploie mes rares heures de liberté à l’orchestration des changements et que je ne veux pas perdre de temps. Ce sera bientôt prêt »… 27 septembre 1881, sa cuisinière recevra les partitions ; il demande où en sont les épreuves des Leçons d’harmonie… 16 juin 1892, recommandant le baryton Henri ALBERS, qui est le créateur d’Aben-Hamet à Anvers. Je viens de l’entendre ; il chante remarquablement et c’est un artiste de grand talent. […] il doit chanter à Spa l’air d’Aben-Hamet avec grand orchestre et voudrait avoir les parties »… 18 avril 1893, après l’audition de ses Poèmes Sylvestres, qui « ont été un gros succès d’œuvre et d’interprétation. J’aurais voulu que vous fussiez là. Mlle Kleeberg a divinement joué »... Etc. ON JOINT 4 L.A.S. et une note autographe à divers, au sujet de La Farandole (1884), à Ambroise Thomas (?) au sujet de modifications demandées à une partition par Carvalho (1886), sur la dédicace de sa mélodie Le Dernier Adieu (1904), à Alphonse MUSTEL au sujet d’un instrument « reproduisant mécaniquement, et sans aucun secours extérieur, le jeu des pianistes célèbres, avec toutes les nuances et variations de mouvements » (1906) ; et un projet de convention pour des pièces de musique.
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