Alexander von HUMBOLDT. 1769-1859. Naturaliste allemand. L.A.S. à François Arago, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, à l’Observatoire (…). Berlin, 21 mars 1841. 2 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso, cachet de cire...
Estimation :
1 000 / 1 500
Adjudication :
1 495 €
Description
rouge, marque postale.
Magnifique lettre de Humboldt annonçant son arrivée à Paris et évoquant longuement les liens intimes qui l’unissaient à Arago ; Je profite d’un courier qui part dans ce moment (…) pour te dire que ta lettre du 12 mars est entre mes mains, qu’elle m’a rendu heureux au-delà de toute expression ; il est impossible d’écrire d’une manière plus affectueuse, de me laisser des expressions plus douces. Certes l’idée ne m’était pas venu que cette liaison qui a fait le bonheur de ma vie, pourrait se relacher ; ma crainte ne se tendait que sur les événemens politiques, sur l’ardeur qui se révélait il y a quelques mois (…). Dévoué à tes sentiments les plus intimes, dépendant comme autrefois d’un mot, d’un signe de toi, il me paraissait délicat d’attendre (…). La politique ne pouvait être aucun empêchement réel. Je suis comblé, je partage tes opinions ; combien je cherche toute occasion pour m’enorgueuillir publiquement de notre intimé amitié (…). Vieillard, je voudrais la paix avec mon pays. Il est tout naturel que tu ne partages pas ces anxiétés de vieillard (…). Ma sentimentalité allemande a été entièrement satisfaite, et c’est avec la plus vive reconnaissance que je lis et relis cette lettre du 12 mars (…). Il espère pouvoir venir à Paris à l’Observatoire en mai, pour venir assister à l’ouverture du cours d’Arago, et adorer le tyran au milieu de cet audition dont le luxe semble t’effrayer (…). On sait que j’exerce sur toi une puissante influence sur toi, un excellent ami et sur nos compagnons de voyage de Rouen et du Havre (…). J’ai joui de tes succès extérieurs. Sans toi cette belle entreprise aurait été abandonnée (…). Humboldt poursuit à propos de Savary ; sur Paris qui s’apprêtait à légiférer pour ses fortifications et ses 900,000 âmes, à propos duquel un simple texte pourrait changer toute l’existence sociale d’une grande ville (…) ; à propos d’un curieux texte scientifique publié à Mémel, pour sortir la chaleur de l’intérieur de la terre (…).
Magnifique lettre de Humboldt annonçant son arrivée à Paris et évoquant longuement les liens intimes qui l’unissaient à Arago ; Je profite d’un courier qui part dans ce moment (…) pour te dire que ta lettre du 12 mars est entre mes mains, qu’elle m’a rendu heureux au-delà de toute expression ; il est impossible d’écrire d’une manière plus affectueuse, de me laisser des expressions plus douces. Certes l’idée ne m’était pas venu que cette liaison qui a fait le bonheur de ma vie, pourrait se relacher ; ma crainte ne se tendait que sur les événemens politiques, sur l’ardeur qui se révélait il y a quelques mois (…). Dévoué à tes sentiments les plus intimes, dépendant comme autrefois d’un mot, d’un signe de toi, il me paraissait délicat d’attendre (…). La politique ne pouvait être aucun empêchement réel. Je suis comblé, je partage tes opinions ; combien je cherche toute occasion pour m’enorgueuillir publiquement de notre intimé amitié (…). Vieillard, je voudrais la paix avec mon pays. Il est tout naturel que tu ne partages pas ces anxiétés de vieillard (…). Ma sentimentalité allemande a été entièrement satisfaite, et c’est avec la plus vive reconnaissance que je lis et relis cette lettre du 12 mars (…). Il espère pouvoir venir à Paris à l’Observatoire en mai, pour venir assister à l’ouverture du cours d’Arago, et adorer le tyran au milieu de cet audition dont le luxe semble t’effrayer (…). On sait que j’exerce sur toi une puissante influence sur toi, un excellent ami et sur nos compagnons de voyage de Rouen et du Havre (…). J’ai joui de tes succès extérieurs. Sans toi cette belle entreprise aurait été abandonnée (…). Humboldt poursuit à propos de Savary ; sur Paris qui s’apprêtait à légiférer pour ses fortifications et ses 900,000 âmes, à propos duquel un simple texte pourrait changer toute l’existence sociale d’une grande ville (…) ; à propos d’un curieux texte scientifique publié à Mémel, pour sortir la chaleur de l’intérieur de la terre (…).
