Sélection Bibliorare
Louis Poirier pseud. Julien GRACQ. 1910-2007. Écrivain.56 Lettres ou cartes aut. signée "Louis Poirier". Paris, St-Hilaire de Riez, St-Florent le Vieil, 1975-2004. 12 pp. in-8 et 47 cartes postales ou bristol ; joint quelques minutes de...
Estimation :
1 000 / 1 500
Adjudication :
1 950 €
Description
réponses du correspondant ; Joint une photo.
Correspondance amicale à un ami d’enfance avec qui l’écrivain entretenait des liens étroits, se retrouvant à de nombreuses occasions, notamment chaque été, en juillet, à St-Hilaire ou à Port-St-Père, au cours du dîner des anciens du "vieux bahut" de Nantes, à divers colloques à Paris, ou encore dans l’intimité de la famille de Gracq, de manière cordiale. Il est souvent évoqué le lycée Clémenceau et l’École normale, qu’il qualifie d’époque élitiste, ainsi que les échanges de nouvelles avec de nombreux camarades et amis de l’écrivain dont Izembart, Souchet, Texier, Siret, Delaunays, Leduc… Pour l’essentiel, la correspondance tourne autour des nouvelles de famille, de sa sœur, et de plusieurs anciens camarades qu’il n’a pas oublié car il leur doit beaucoup ; des retrouvailles estivales sur le bord de mer avec de nombreuses invitations souvent gastronomiques, et habituellement réciproques, ou encore à venir le rejoindre en vacances dans le Périgord, à St-Jean de Maurienne, en famille à Paris, etc. (…) Pour nous, que de choses à signaler depuis le rendez-vous ; fait de vacances tranquille puis reprises pour moi des aller-retour entre St-Florent et Paris. Et un peu de travail littéraire aussi, pour ne pas se rouiller tout à fait (…). Mars 1979 : invitation au Centre Pompidou pour la lecture de textes de Gracq, interprétés par Alain Cuny et Laurence Bourdil qui sera remplacée par Nelly Bergeaud ; 1984 : il fait part de son entrevue avec les jeunes journalistes de la Tribune Nantaise ; 1985 : à propos de la mort de son éditeur, Corti, dont il est très peiné, après 45 ans de collaboration (…) Il faut se résigner malheureusement à ces vides qui ne peuvent aller que s’élargissant… Quant au livre qui devrait paraitre au début de mars, rien n’est changé pour sa publication (…). Tu as du trouver dans La ferme d’une ville quelques souvenirs qui nous sont communs (…). À propos d’un ouvrage illustré sur la Vendée, accompagné de textes de Gracq ; 1988-89 : évoquant ses souvenir d’internat, donnant des nouvelles de sa sœur souffrante ; à propos d’une stèle que le maire a fait faire placer et ses démarches pour la faire disparaitre ; son avis sur Guy Cadou : C’est un excellent poète que pour ma part j’aime bien (…) ; sur l’adaptation d’un de ses romans, Un beau ténébreux, à la télévision ; 1991 : réflexions amusées sur l’origine de son pseudonyme. 1992 : Je compte publier un livre le mois prochain sous le titre Carnets du grand chemin, fragments qui sont le plus souvent des paysages, des souvenirs ou des réflexions sur le monde comme il va (…).
Correspondance amicale à un ami d’enfance avec qui l’écrivain entretenait des liens étroits, se retrouvant à de nombreuses occasions, notamment chaque été, en juillet, à St-Hilaire ou à Port-St-Père, au cours du dîner des anciens du "vieux bahut" de Nantes, à divers colloques à Paris, ou encore dans l’intimité de la famille de Gracq, de manière cordiale. Il est souvent évoqué le lycée Clémenceau et l’École normale, qu’il qualifie d’époque élitiste, ainsi que les échanges de nouvelles avec de nombreux camarades et amis de l’écrivain dont Izembart, Souchet, Texier, Siret, Delaunays, Leduc… Pour l’essentiel, la correspondance tourne autour des nouvelles de famille, de sa sœur, et de plusieurs anciens camarades qu’il n’a pas oublié car il leur doit beaucoup ; des retrouvailles estivales sur le bord de mer avec de nombreuses invitations souvent gastronomiques, et habituellement réciproques, ou encore à venir le rejoindre en vacances dans le Périgord, à St-Jean de Maurienne, en famille à Paris, etc. (…) Pour nous, que de choses à signaler depuis le rendez-vous ; fait de vacances tranquille puis reprises pour moi des aller-retour entre St-Florent et Paris. Et un peu de travail littéraire aussi, pour ne pas se rouiller tout à fait (…). Mars 1979 : invitation au Centre Pompidou pour la lecture de textes de Gracq, interprétés par Alain Cuny et Laurence Bourdil qui sera remplacée par Nelly Bergeaud ; 1984 : il fait part de son entrevue avec les jeunes journalistes de la Tribune Nantaise ; 1985 : à propos de la mort de son éditeur, Corti, dont il est très peiné, après 45 ans de collaboration (…) Il faut se résigner malheureusement à ces vides qui ne peuvent aller que s’élargissant… Quant au livre qui devrait paraitre au début de mars, rien n’est changé pour sa publication (…). Tu as du trouver dans La ferme d’une ville quelques souvenirs qui nous sont communs (…). À propos d’un ouvrage illustré sur la Vendée, accompagné de textes de Gracq ; 1988-89 : évoquant ses souvenir d’internat, donnant des nouvelles de sa sœur souffrante ; à propos d’une stèle que le maire a fait faire placer et ses démarches pour la faire disparaitre ; son avis sur Guy Cadou : C’est un excellent poète que pour ma part j’aime bien (…) ; sur l’adaptation d’un de ses romans, Un beau ténébreux, à la télévision ; 1991 : réflexions amusées sur l’origine de son pseudonyme. 1992 : Je compte publier un livre le mois prochain sous le titre Carnets du grand chemin, fragments qui sont le plus souvent des paysages, des souvenirs ou des réflexions sur le monde comme il va (…).
