Pierre-Simon BALLANCHE. 1776-1847. Écrivain, philosophe, ami de Chateaubriand et de Mme Recamier.4 L.A.S. à Madame de Salvage à Arenenberg et B.A.S. (Paris), mars-décembre 1837. 8 pp. in-4, adresses au verso avec marques postales, 1 pp....
Estimation :
700 / 800
Adjudication :
Invendu
Description
in-16 ; cachet des archives du duc de Tascher de La Pagerie.
Intéressante correspondance adressée à Mme Salvage, dame de compagnie de la Reine Hortense, au sujet de Mme Récamier. 11 mars : Ballanche lui envoie un exemplaire de sa Palingénésie à adresser à Manzoni, auquel il joint des exemplaires de l’Antigone. Il a fait prendre des nouvelles de Mme Récamier qui a passé une meilleure nuit que les précédentes. 17 septembre : il a dû reporter son voyage pour l’Italie à cause de l’épidémie du choléra et Mme Récamier se plaint du silence de Mme Salvage et de celui de la comtesse de St-Leu dont tous demandent des nouvelles de sa santé. Quant à la santé de Madame Récamier, (…) je n’ai à vous parler que de mes propres impressions et du peu de personnes qu’elle consent à voir (…). Elle n’a pu recevoir la duchesse de Raguse et son rétablissement se fait attendre ; en attendant, ce sont de grandes souffrances, un état nerveux, fort angoisseux, surtout le soir, des nuits fâcheuses et sans sommeil. La voix reparait mais à de courts intervalles (…). Etc. 23 octobre : Ballanche confirme que Mme Récamier restera cet hiver à Paris, dans la maison que lui prête le Chancelier Pasquier ; elle a eu la visite de la comtesse de Lipona (Caroline Murat) ; 11 décembre : au moment de la mort de la Reine Hortense : (…) Madame Récamier s’est empressé de vous écrire aussitôt qu’elle a appris le malheur bien prévu (…). L’affreuse nouvelle du journal a été pour elle comme une catastrophe subite dont elle voulait encore douter (…). Elle n’a pas eu la force d’écrire et partage longuement son affliction ; Elle n’a pu vous dire enfin tout ce qu’elle aimait à recueillir de tous ses souvenirs pour augmenter l’amertume de ses regrets (…). Elle était condamnée à l’immobilité et au silence (…). Ballanche fait état de la mauvaise santé de Mme Récamier déjà affectée par le décès du duc de Laval, et qui va en s’empirant. Joint un billet : Madame Récamier aurait à vous parler ; ce serait pour quelque chose de très pressé (…). Il la trouvera rue Castiglione chez Mme Salvage.
Intéressante correspondance adressée à Mme Salvage, dame de compagnie de la Reine Hortense, au sujet de Mme Récamier. 11 mars : Ballanche lui envoie un exemplaire de sa Palingénésie à adresser à Manzoni, auquel il joint des exemplaires de l’Antigone. Il a fait prendre des nouvelles de Mme Récamier qui a passé une meilleure nuit que les précédentes. 17 septembre : il a dû reporter son voyage pour l’Italie à cause de l’épidémie du choléra et Mme Récamier se plaint du silence de Mme Salvage et de celui de la comtesse de St-Leu dont tous demandent des nouvelles de sa santé. Quant à la santé de Madame Récamier, (…) je n’ai à vous parler que de mes propres impressions et du peu de personnes qu’elle consent à voir (…). Elle n’a pu recevoir la duchesse de Raguse et son rétablissement se fait attendre ; en attendant, ce sont de grandes souffrances, un état nerveux, fort angoisseux, surtout le soir, des nuits fâcheuses et sans sommeil. La voix reparait mais à de courts intervalles (…). Etc. 23 octobre : Ballanche confirme que Mme Récamier restera cet hiver à Paris, dans la maison que lui prête le Chancelier Pasquier ; elle a eu la visite de la comtesse de Lipona (Caroline Murat) ; 11 décembre : au moment de la mort de la Reine Hortense : (…) Madame Récamier s’est empressé de vous écrire aussitôt qu’elle a appris le malheur bien prévu (…). L’affreuse nouvelle du journal a été pour elle comme une catastrophe subite dont elle voulait encore douter (…). Elle n’a pas eu la force d’écrire et partage longuement son affliction ; Elle n’a pu vous dire enfin tout ce qu’elle aimait à recueillir de tous ses souvenirs pour augmenter l’amertume de ses regrets (…). Elle était condamnée à l’immobilité et au silence (…). Ballanche fait état de la mauvaise santé de Mme Récamier déjà affectée par le décès du duc de Laval, et qui va en s’empirant. Joint un billet : Madame Récamier aurait à vous parler ; ce serait pour quelque chose de très pressé (…). Il la trouvera rue Castiglione chez Mme Salvage.
