[BAYLE (Pierre)]. Lettres à M. L. A. D. C. Docteur de Sorbonne. Où il est prouvé par plusieurs raisons tirées de la Philosophie, & de la Théologie, que les Comètes ne sont point le présage d'aucun malheur. Cologne, Pierre Marteau, 1682.
Estimation :
500/600 €
Adjudication :
450 €
Description
In-12, vélin rigide à recouvrements, dos lisse portant le titre à l'encre (Reliure de l'époque).
Lalande, p. 307.
Édition originale de cette étude très savante sur les croyances, les traditions et les superstitions relatives aux comètes, écrite par Pierre Bayle (1647-1706) lors de son professorat à l'académie de Sedan en 1681.
Prétextant le passage de la grande comète de décembre 1680, l'auteur écrit que si les Comètes étoient un présage de malheur, Dieu auroit fait des miracles, pour confirmer l'idolâtrie dans le monde, c'est à dire que Dieu aurait alors fait quantité de miracles des plus insignes pour ranimer presque par toute la terre, le zele languissant des Idolatres, & pour les obliger à offrir des Sacrifices, des voeux, & des prieres à leurs fausses Divinitez avec plus de devotion qu'ils n'avoient accoutumé de faire (p. 146). Bayle conclut que les comètes sont des corps aussi anciens que le monde et, que par les lois du mouvement, elles sont déterminés à passer de temps en temps à portée de notre vue.
Bel exemplaire en vélin ayant appartenu à Justin Godart, bibliophile lyonnais, avec son ex-libris.
Lalande, p. 307.
Édition originale de cette étude très savante sur les croyances, les traditions et les superstitions relatives aux comètes, écrite par Pierre Bayle (1647-1706) lors de son professorat à l'académie de Sedan en 1681.
Prétextant le passage de la grande comète de décembre 1680, l'auteur écrit que si les Comètes étoient un présage de malheur, Dieu auroit fait des miracles, pour confirmer l'idolâtrie dans le monde, c'est à dire que Dieu aurait alors fait quantité de miracles des plus insignes pour ranimer presque par toute la terre, le zele languissant des Idolatres, & pour les obliger à offrir des Sacrifices, des voeux, & des prieres à leurs fausses Divinitez avec plus de devotion qu'ils n'avoient accoutumé de faire (p. 146). Bayle conclut que les comètes sont des corps aussi anciens que le monde et, que par les lois du mouvement, elles sont déterminés à passer de temps en temps à portée de notre vue.
Bel exemplaire en vélin ayant appartenu à Justin Godart, bibliophile lyonnais, avec son ex-libris.
