PANSAERS (Clément). L'Apologie de la Paresse. Manuscrit autographe signé J. Clément Pansaers, daté 1917.
Estimation :
4 000 / 6 000 €
Adjudication :
21 250 €
Description
47 pages in-12 carré, réunies en un petit cahier (fait main), couverture cartonnée, le tout retenu par deux rubans, sous chemise et étui.
Véritable précurseur de Dada en Belgique, Clément Pansaers (1885-1922) est, en même temps qu'un "poète maudit", une personnalité attachante. Fondateur de la revue Résurrection, collaborateur de Littérature et The Little Review, très influencé par la philosophie chinoise, ami de Breton et Picabia, mais aussi de Joyce et de Larbaud, il ne publia que trois livres : Le Pan Pan au Cul du Nu Nègre (1920), Bar Nicanor (1921) et L'Apologie de la Paresse, paru à Anvers, en 1921, aux éditions Ça ira ! et dont nous avons ici le manuscrit complet.
L'Apologie de la Paresse est un long monologue lyrique, souvent sarcastique, écrit en vers libres :
…- Mon toucher se souvient de la fraîcheur
orgiaque de ta chair en chaleur -
Mon ouïe de ta gorge ahanante…
… Tu penses à ton sofa malicieux ? -
Les taches des vices rancis l'illumineront
de dessins humoristiques -
- le collectionneur y flairera une patine antique…
........................................................................................
J'entends une voix chevrotante -
Cependant que les chèvres repues ruminent.
… Pianissimo - sourire intéressé -
Le vent vibre dans les calices des fleurs…
Nombreuses ratures et corrections. Certaines pages portent, au verso, des ébauches autographes très travaillées. Il en va de même pour le plat intérieur de chaque couverture.
La production très réduite de Pansaers explique que ses manuscrits soient extrèmement rares.
Véritable précurseur de Dada en Belgique, Clément Pansaers (1885-1922) est, en même temps qu'un "poète maudit", une personnalité attachante. Fondateur de la revue Résurrection, collaborateur de Littérature et The Little Review, très influencé par la philosophie chinoise, ami de Breton et Picabia, mais aussi de Joyce et de Larbaud, il ne publia que trois livres : Le Pan Pan au Cul du Nu Nègre (1920), Bar Nicanor (1921) et L'Apologie de la Paresse, paru à Anvers, en 1921, aux éditions Ça ira ! et dont nous avons ici le manuscrit complet.
L'Apologie de la Paresse est un long monologue lyrique, souvent sarcastique, écrit en vers libres :
…- Mon toucher se souvient de la fraîcheur
orgiaque de ta chair en chaleur -
Mon ouïe de ta gorge ahanante…
… Tu penses à ton sofa malicieux ? -
Les taches des vices rancis l'illumineront
de dessins humoristiques -
- le collectionneur y flairera une patine antique…
........................................................................................
J'entends une voix chevrotante -
Cependant que les chèvres repues ruminent.
… Pianissimo - sourire intéressé -
Le vent vibre dans les calices des fleurs…
Nombreuses ratures et corrections. Certaines pages portent, au verso, des ébauches autographes très travaillées. Il en va de même pour le plat intérieur de chaque couverture.
La production très réduite de Pansaers explique que ses manuscrits soient extrèmement rares.
