[BRUNFELS (Otto)]. Pandectarvm Veteris & Noui Testamenti, Libri XXII. Argentorati, apud J. Schottum, 1528.
Estimation :
150 / 200
Adjudication :
200 €
Description
Fort in-8, [16]-264 [sur 269]-[3] f., (sign. A-B 8, a-Ll 8 sauf v 4 à v 8), titre en rouge et noir encadré d'une illustration gravée sur bois, vignette gravée sur bois au dernier f., reliure de l'époque peau de truie sur ais de bois (rel. très usée avec lacunes et travaux de vers, un fermoir arraché, solide ; titre sali avec restaurations ; petite piqûre de vers en début de volume ; marques de crayon, salissures ; il manque les f. 156 à 160).- [Relié à la suite] : Loci insigniores et concordantes ex utroque testamento… [Nuremberg, Peypus, 1526 ?]. In-8, 48-[4] f., titre dans un encadrement gravé sur bois (titre sali, trav. de vers en marge des derniers f.).
Troisième édition revue par l'auteur (la première parut en 1527). Ouvrage d'une grande importance dans l'histoire du mouvement protestant : face aux persécutions, un certain nombre de théologiens ont prôné la " simulation ", attitude qui consista pour les réformés à choisir ne pas dévoiler publiquement leurs convictions religieuses. Ce livre d'Otto Brunfels (vers 1488-1534), théologien allemand proche d'Ulrich von Hutten, fut à l'origine de cette pratique fort répandue notamment à Strasbourg entre 1527 et 1545 ; en ce sens il exerça une forte influence sur Lefèvre d'Etaples. (Cf. B. Girardin, Rhétorique et théologique, Paris, 1979, p. 124-125).
Troisième édition revue par l'auteur (la première parut en 1527). Ouvrage d'une grande importance dans l'histoire du mouvement protestant : face aux persécutions, un certain nombre de théologiens ont prôné la " simulation ", attitude qui consista pour les réformés à choisir ne pas dévoiler publiquement leurs convictions religieuses. Ce livre d'Otto Brunfels (vers 1488-1534), théologien allemand proche d'Ulrich von Hutten, fut à l'origine de cette pratique fort répandue notamment à Strasbourg entre 1527 et 1545 ; en ce sens il exerça une forte influence sur Lefèvre d'Etaples. (Cf. B. Girardin, Rhétorique et théologique, Paris, 1979, p. 124-125).
