Lot n° 415

[Imagerie religieuse] Paris, famille CHÉREAU. XVIIIe siècle - 1er quart du XIXe siècle. 18 estampes gravées en taille-douce sur papier vergé, en majorité rehaussées de coloris d'époque, env. 42 x 27 cm et autres format, dont : L'Annonciation...

Estimation : 200 / 400
Adjudication : 100 €
Description
; le Quatrième mystère le portement de la Croix ; planche à compartiments (2x2) de saintetés ; Ste Dorotée ; St Philippe ; St François d'Assise ; St George ; Ste Geneviève patrone de Paris ; Ste Rosalie ; Ste Euphrasie ; Ste Flore ; Ste Suzanne ; St René évêque ; St Julien ; Le Saint Suaire ; Ste Adélaïde reine de France et de Lombardie ; Ste Barbe ; Ste Catherine (en l'état). C'est une des plus célèbres maisons de la rue Saint-Jacques. François Ier (1680-1729), graveur et marchand d'estampes " Aux Piliers d'Or " reprend, en 1718, cette enseigne qui $était celle de la veuve de son maître ; Gérard Audran. La veuve de François Chéreau (1729-1775) continue le commerce son mari. François II son fils (1717-1755) également graveur et marchand d'estampes s'installe du vivant de son père " au Grand Saint Henry ". Le fils de ce dernier fut le célèbre graveur et marchand d'estampes Jacques-François Chéreau (1732-1794), d'abord " Au Coq ", puis " Aux deux Colonnes rue Saint Jacques, n°257, près de la fontaine Saint Séverin ". Son fils exerce de 1794 à 1810 dans la même boutique dont l'adresse devient en 1805, rue Saint Jacques, n°10. Il réédite la plupart des estampes de son père et imite souvent celles de ses concurrents. Sa veuve le remplace sous le nom de Vve Chéreau ou Vve-Chéreau-Matrat (ne pas confondre avec la Veuve Fr. Chéreau). Elle exerce jusqu'en 1819, puis vend à Tessier. Comme celle des Basset, la production de cette dynastie est une des plus importantes et des plus variées d'un accent parfois très populaire.
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