GOETHE, Johann Wolfgang von. Das römische Carneval [Le Carnaval romain]. Berlin, gedruckt bey Johann Friedrich Unger, 1789. In-4 de 69 pp., (2) ff. d’errata et d’avis au relieur, 20 planches : broché, couverture ornementée, non...
Estimation :
15000 / 20000
Adjudication :
25 000 €
Description
rogné.
Première édition, d’une rareté proverbiale : elle a été tirée à 318 exemplaires.
Imprimée en caractères Didot, cette édition de luxe parut à l’instigation de l’éditeur Friedrich
Justin Bertuch. Celui-ci en confia l’impression à Johann Friedrich Gottlieb Unger qui possédait
l’exclusivité des caractères Didot en Allemagne. Malgré l’usage des lettres rondes, peu familières
au public d’outre Rhin, l'ouvrage a été salué, dès sa parution, comme une des plus belles réussites
typographiques jamais réalisées sur le sol allemand.
Das römische Carneval fut épuisé peu après sa parution. Goethe lui-même regretta son tirage
malthusien : ayant offert son propre exemplaire à la bibliothèque de Kassel, il n’arriva jamais à
combler cette lacune dans sa bibliothèque.
L’illustration, gravée sur cuivre, comporte une vignette de titre
et 20 planches de costumes finement coloriées à l’époque.
Ces figures furent dessinées sur place par Georg Schütz (1755-1813), ami et colocataire de Goethe
pendant son séjour romain. Gravure et coloriage furent assurés par Melchior Kraus à Weimar.
La vignette de titre représentant un vase et trois masques antiques, est l’oeuvre de Heinrich Lips,
artiste zurichois qui avait déjà collaboré avec l’auteur lors de la publication de la Physiognomonie de
Lavater.
Le Carnaval de Rome est extrait du célèbre Voyage en Italie de Goethe qui ne fut publié dans son
intégralité qu’à partir de 1816.
Plaisant exemplaire conservé tel que paru.
Le feuillet d’avis au relieur qui figure ici semble inconnu des bibliographes.
Schütterle, Untadelige Schönheit, 1993, n° 1.- Wiederholte Spiegelungen, Weimarer Klassik, 1999, n° 17.- Lipperheide,
Kostümbibliothek, 15-16.
Première édition, d’une rareté proverbiale : elle a été tirée à 318 exemplaires.
Imprimée en caractères Didot, cette édition de luxe parut à l’instigation de l’éditeur Friedrich
Justin Bertuch. Celui-ci en confia l’impression à Johann Friedrich Gottlieb Unger qui possédait
l’exclusivité des caractères Didot en Allemagne. Malgré l’usage des lettres rondes, peu familières
au public d’outre Rhin, l'ouvrage a été salué, dès sa parution, comme une des plus belles réussites
typographiques jamais réalisées sur le sol allemand.
Das römische Carneval fut épuisé peu après sa parution. Goethe lui-même regretta son tirage
malthusien : ayant offert son propre exemplaire à la bibliothèque de Kassel, il n’arriva jamais à
combler cette lacune dans sa bibliothèque.
L’illustration, gravée sur cuivre, comporte une vignette de titre
et 20 planches de costumes finement coloriées à l’époque.
Ces figures furent dessinées sur place par Georg Schütz (1755-1813), ami et colocataire de Goethe
pendant son séjour romain. Gravure et coloriage furent assurés par Melchior Kraus à Weimar.
La vignette de titre représentant un vase et trois masques antiques, est l’oeuvre de Heinrich Lips,
artiste zurichois qui avait déjà collaboré avec l’auteur lors de la publication de la Physiognomonie de
Lavater.
Le Carnaval de Rome est extrait du célèbre Voyage en Italie de Goethe qui ne fut publié dans son
intégralité qu’à partir de 1816.
Plaisant exemplaire conservé tel que paru.
Le feuillet d’avis au relieur qui figure ici semble inconnu des bibliographes.
Schütterle, Untadelige Schönheit, 1993, n° 1.- Wiederholte Spiegelungen, Weimarer Klassik, 1999, n° 17.- Lipperheide,
Kostümbibliothek, 15-16.
