Sélection Bibliorare
AUGUSTIN, Aurelius Augustinus, saint. [Confessiones]. Sans lieu ni date [Strasbourg, Johann Mentelin, vers 1470]. In-4 de (143) ff. [sans le dernier feuillet blanc] : maroquin rouge sur ais de bois, dos lisse orné d’un beau décor doré formé de...
Estimation :
150000 / 200000
Adjudication :
260 000 €
Description
grecques et chaînettes alternées, pièces de titre de maroquin vert,
filet et guirlande encadrant les plats, coupes décorées, tranches jaunes (reliure italienne du XVIIIe siècle).
rare édition princeps des Confessions de saint Augustin ; un des livres fondateurs
de la civilisation occidentale.
Ce magnifique volume est issu des presses de Johannes Mentelin (Sélestat, 1410 – Strasbourg, 1478),
pionnier du livre imprimé.
Ancien enlumineur, il fut le premier typographe de Strasbourg, où il installa son atelier dès 1458.
En vingt ans, il a donné une quarantaine d’ouvrages – dont la première Bible en langue allemande.
L’ensemble de sa production est particulièrement soigné, “aussi bien dans la qualité des textes que
dans la quasi-perfection de la composition et de l’impression” (Jean-Luc Kahn).
Saint Augustin (354-430) aura été pendant des siècles le maître de l’Occident, un des derniers
intellectuels d’une romanité sur sa fin. Évêque d’Hippone (aujourd’hui Annaba, en Algérie),
il meurt en 430 dans sa ville assiégée par les Vandales.
Texte central de la littérature universelle, les Confessions sont à la fois un écrit de controverse religieuse
et philosophique, et le récit d’une aventure spirituelle sur le mode autobiographique.
Méditation sur Dieu et sur la grâce, l’ouvrage d’Augustin consacre aussi d’amples développements à
des thèmes philosophiques, tels le temps, la mémoire ou la liberté.
“Parmi les Pères, Augustin a, sans contredit, la première place. (…) Augustin me plaît plus que tous
les autres. Il a enseigné une pure doctrine, et soumis ses livres, avec l’humilité chrétienne, à la sainte
Écriture” (Luther).
Plaisant exemplaire à grandes marges en reliure italienne du XVIIIe siècle en maroquin
décoré : les plats ne sont pas formés de carton fort mais d’ais de bois.
Quelques taches éparses et peu prononcées, deux feuillets en partie déreliés ; coiffe supérieure
manquante, manque de cuir dans le coin supérieur du premier plat (5 x 30 mm).
Petites galeries de ver dans le dos et dans la marge intérieure de quelques cahiers.
Goff A1250.- GW, nº 2893.- BSB-Ink, A 850 : avec la date de 1470 apposée par le rubricateur.- Printing and the Mind of Man, nº 7 :
“This is the first great autobiography in which personal confessions and revelations are linked with the spirit of Christian piety and
devotion. (…) None of St Augustine’s other writings except The City of God has been more universally read or admired. It is a book
which both in its strength of thought and confession of weakness has been a constant companion to many Christians, and Rousseau’s
and other notable autobiographies are greatly indebted to it.”
filet et guirlande encadrant les plats, coupes décorées, tranches jaunes (reliure italienne du XVIIIe siècle).
rare édition princeps des Confessions de saint Augustin ; un des livres fondateurs
de la civilisation occidentale.
Ce magnifique volume est issu des presses de Johannes Mentelin (Sélestat, 1410 – Strasbourg, 1478),
pionnier du livre imprimé.
Ancien enlumineur, il fut le premier typographe de Strasbourg, où il installa son atelier dès 1458.
En vingt ans, il a donné une quarantaine d’ouvrages – dont la première Bible en langue allemande.
L’ensemble de sa production est particulièrement soigné, “aussi bien dans la qualité des textes que
dans la quasi-perfection de la composition et de l’impression” (Jean-Luc Kahn).
Saint Augustin (354-430) aura été pendant des siècles le maître de l’Occident, un des derniers
intellectuels d’une romanité sur sa fin. Évêque d’Hippone (aujourd’hui Annaba, en Algérie),
il meurt en 430 dans sa ville assiégée par les Vandales.
Texte central de la littérature universelle, les Confessions sont à la fois un écrit de controverse religieuse
et philosophique, et le récit d’une aventure spirituelle sur le mode autobiographique.
Méditation sur Dieu et sur la grâce, l’ouvrage d’Augustin consacre aussi d’amples développements à
des thèmes philosophiques, tels le temps, la mémoire ou la liberté.
“Parmi les Pères, Augustin a, sans contredit, la première place. (…) Augustin me plaît plus que tous
les autres. Il a enseigné une pure doctrine, et soumis ses livres, avec l’humilité chrétienne, à la sainte
Écriture” (Luther).
Plaisant exemplaire à grandes marges en reliure italienne du XVIIIe siècle en maroquin
décoré : les plats ne sont pas formés de carton fort mais d’ais de bois.
Quelques taches éparses et peu prononcées, deux feuillets en partie déreliés ; coiffe supérieure
manquante, manque de cuir dans le coin supérieur du premier plat (5 x 30 mm).
Petites galeries de ver dans le dos et dans la marge intérieure de quelques cahiers.
Goff A1250.- GW, nº 2893.- BSB-Ink, A 850 : avec la date de 1470 apposée par le rubricateur.- Printing and the Mind of Man, nº 7 :
“This is the first great autobiography in which personal confessions and revelations are linked with the spirit of Christian piety and
devotion. (…) None of St Augustine’s other writings except The City of God has been more universally read or admired. It is a book
which both in its strength of thought and confession of weakness has been a constant companion to many Christians, and Rousseau’s
and other notable autobiographies are greatly indebted to it.”
