Lot n° 157

Alphonse de LAMARTINE (1790-1869). 6 L.A.S., 1 L.S. et 1 lettre dictée, Paris ou Mâcon 1835-1842, à Jean-Louis de Buyser, à Rexpoëde par Bergues ou à Dunkerque ; 10 pages et demie in-4 ou in-8, adresses (fentes à une lettre). ...

Estimation : 700 / 800
Adjudication : 800 €
Description
Correspondance politique à un électeur. [Mai 1835]. Il ira le voir la semaine prochaine. « Je fais part à M. Saulay de votre aimable invitation. Il y est très sensible mais il sera de notre course en Belgique »... Paris 4 janvier [1837], à propos de recommandations. Mâcon 30 [octobre 1837]. Retenu par la fièvre de sa femme, il prie de se concerter avec Mme de Coppens : « vous et elle et moi nous formons un faisceau de famille » ; si Bergues l’élit, aussi bien que Mâcon, il optera pour la première, « contre ma ville natale même »... Mâcon 17 novembre 1837. Il avoue son embarras, après « l’élection modèle » que Buyser lui a procurée à Bergues, et celle, « très inattendue et selon moi impossible », à Mâcon et Cluny. « Je suis dans une terrible situation. Car tous ces hommes dont St Point est journellement assailli me disent : sans vous nous sommes livrés à jamais à deux députés révolutionnaires dont votre nom seul a pu nous délivrer. Si vous nous abandonnez vous nous jettez aux révolutions. Cela est vrai, si j’opte pour Bergues je mets deux républicains à la Chambre »... [1836 ou 1837]. « Nous avons réuni la commission qui concluait contre vous comme le Conseil d’État. Mr Roger et moi nous avons parlé et ramené entièrement l’opinion de nos collègues au projet de loi »... [2 avril 1838]. Il a déjà agi auprès de M. de Staplande, et s’interroge sur les chances de Coppens à Dunkerque. « Ne viendrez-vous point à Paris un moment nous voir ? La chambre est si lente que nous ne savons quand elle finira »... 20 janvier [1839]. « Je pense à vous toutes les fois que je descends de la tribune car c’est vous qui m’y avez mis le pied. J’y monte souvent depuis 13 jours tant à la Chambre qu’aux réunions de députés. Hier j’ai fait quatre discours à la Chambre. Nous avons enfin déchiré l’adresse et j’espère empêché la guerre. [...] Parlez de moi à nos amis de Dunkerque Bergues et Hondschoote. Ah combien je regrette de n’être plus à vous ! S’il y a jamais moyen de vous revenir je n’y manquerai pas »... Paris 29 janvier 1842. Il fera son possible pour M. Roty, mais « ma position parlementaire m’impose en ce moment une réserve extrême »... On joint des copies manuscrites d’à Némésis et d’une adresse aux électeurs du 2e arrondissement de Dunkerque (juin 1831).
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