Lot n° 74

[Joséphine BAKER]. 76 lettres ou pièces, P.S., L.S. (dont 5 par Joséphine Baker) ou doubles dactylographiés, 1963-1968 ; environ 90 pages in-4 ou in-8. Important dossier concernant le contentieux qui oppose Joséphine à son architecte André...

Estimation : 500 / 700
Adjudication : Invendu
Description
Bizouarne, qui réclame le plein paiement de ses honoraires pour les travaux et aménagements effectués aux Milandes. Il s’agit de sommes très importantes, promises par Jo Bouillon et non acquittées. La situation financière de la chanteuse, alors qu’elle est déjà divorcée de son mari qui ne veut plus s’occuper de ces questions, est catastrophique. Elle n’a plus les moyens d’entretenir sa propriété et le parc des Milandes, et ne peut plus payer ses factures. Acculée, elle est poussée de toutes parts à vendre le domaine, ce qu’elle refuse catégoriquement, multipliant les appels à l’aide dans les médias pour sauver les Milandes. Elle se verra contrainte toutefois, à contrecœur, de se séparer de sa propriété pour régler, entre autres, les honoraires de Bizouarne... Nombreuses lettres et doubles de lettres de l’architecte à son avoué Maître Bureau concernant l’affaire ; nombreuses lettres ou copies de Bizouarne ou de son avoué à Joséphine Baker ; copie du procès-verbal de conciliation paraphé et approuvé par les deux parties le 31 août 1965 ; correspondance entre Jo Bouillon et son avocat ; 5 L.S. de Joséphine à M. Bizouarne ou à son avoué concernant les règlements ; lettres de Jo Bouillon (dont une l.s.) à l’architecte ou son avoué ; copie de la sommation interpellative (29 août 1968) : Joséphine a fait déménager, pendant la nuit, tous les meubles des Milandes qui avaient auparavant été saisis par la justice... Plus un plan in-fol. du Pavillon du garage des Milandes signé par Joséphine Baker et Bizouarne ; 2 doubles de lettres entre Joséphine et Jo Bouillon à propos de leur divorce ; 2 L.A.S. de Jo Bouillon à son avocat à propos du divorce, de ses affaires, des traites à payer, etc. Joséphine n’a pas réussi à sauver son rêve, et Les Milandes se sont vendues à un prix si dérisoire qu’il est peu probable que Bizouarne ait pu être totalement réglé, ainsi que ses nombreux autres créanciers...
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