Lot n° 27

Auguste RODIN (1840-1917). 9 L.A.S. et 4 L.S., 1882-1916, à Maurice Fenaille ; 17 pages in-8 et 2 pages in-16 (carte de visite). Bel ensemble au collectionneur, ami et mécène [Fenaille commanda à Rodin la décoration de sa villa à Neuilly et...

Estimation : 4000 / 4500
Adjudication : 5 000 €
Description
un buste de sa femme]. [1882]. « Je viens de recevoir une place Théâtre Français de Becque [Les Corbeaux] ce qui fait que vous n’avez pas besoin de penser à moi cette semaine. Mais je suis toujours à votre disposition pour ce sue vous voudrez »… [1899 ?]. « Demain mercredi j’ai peut-être ma dernière séance avec Falguière car je vais mouler jeudi ou vendredi pour que le fondeur le presse aussitôt. Je travaille un peu sur le déjeuner car mon modèle vient tard »… 4 mars 1909. Il remet leur rendez-vous à Meudon : « le froid est si vif, la neige si épaisse et les chemins si mauvais »… [2 janvier 1910]. « Je fais des vœux pour votre bonheur et pour votre santé, et je suis ému en pensant à vous, et toujours reconnaissant en tout temps de vos amitiés »… [18 avril 1910]. Condoléances. 5 février 1911. Il diffère leur déjeuner : « Je suis encore très grippé et pour me remettre, je vais passer deux ou trois jours à la campagne. Je reviendrai jeudi et j’irai peu après vous rendre réponse au sujet des Carrière »… 18 septembre 1911. Fenaille a invité Rodin au château de Montal (Lot) : « Je viens vous demander si vous y êtes encore et si je puis vous y aller trouver maintenant sans vous déranger car à la fin de septembre vous revenez je crois ? »… 1er août 1913. « Je voudrais vous demander un conseil sur une tapisserie que je désire approfondir, et cela me ferait bien plaisir si vous veniez me voir à l’Hôtel Biron »… [Début septembre 1913]. Il a reçu son invitation pour le 13 septembre à Montal : « Je viendrai à cette inauguration du Président de la République à votre beau château »… [Septembre 1913]. « Merci mon cher ami tout est bien arrangé. Ainsi le matin du 13 je pars avec l’auto de l’hôtel Terminus pour Montal et le lendemain dimanche retour »… [15 novembre 1913]. « Je vous remercie des cinquante mille francs que vous déposez dans la banque à mon nom. Vous savez que ceci profitera au public, et ceci est le contrecoup final de vos opérations. C’est bien cher ami pour le public et pour moi »… – Il regrette de n’avoir pu aller chez Fenaille et voir M. Herriot. « Je suis mieux j’ai fait une exposition que vous connaissez en partie qui est belle de souveraine beauté empruntée aux belles tapisseries chefs-d’œuvre »… – « J’ai un désastre à l’atelier neige partout. Je reste conjurer le dégât »… On joint 2 télégrammes de Rodin à Fenaille ; 2 notes autographes de Maurice Fenaille récapitulant ses achats d’œuvres de Rodin de 1897 à 1909 et en 1913 (dont le versement de 50.000 fr. pour des travaux non livrés dont il fait la liste), et une l.a.s. (minute), 26 mars 1917, à propos d’un marbre qui lui appartient retrouvé au « musée Biron ». Plus une l.a.s. de Me Henry Aubépin, acceptant de défendre les droits de Fenaille à l’occasion de la donation Rodin.
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