Sélection Bibliorare
REDOUTÉ (Pierre-Joseph) et Claude-Antoine THORY. Les Roses. Paris, Firmin Didot, 1817-1824. 3 volumes in-folio (355 x 263 mm), bradel cartonnage recouvert de papier glacé vert foncé, dos lisse, pièce de titre de maroquin lavallière, tranches...
Estimation :
30000 / 40000
Adjudication :
55000 €
Description
lisses, étuis postérieurs (Reliure de l'époque).
Édition originale du plus célèbre des livres du « Raphaël des fleurs » et l'un des plus beaux recueils de roses jamais publiés. # Elle fut publiée en trente livraisons de 1817 à 1824, en deux formats : un tirage de tête au format grand in-folio et le présent tirage petit in-folio. # L'illustration se compose d'un portrait de Redouté gravé par Pradier d'après Gérard, un frontispice orné d'une couronne de fleurs, gravé par Charlin d'après Redouté et 169 somptueuses planches de roses dessinées par Pierre-Joseph Redouté. # Ces planches ont été gravées au pointillé par Bessin, Chapuy, Langlois, Victor, Lemaire, Charlin et d'autres ; imprimées en couleurs par Rémond d'après le procédé monotype perfectionné par Redouté pour « mieux rendre, dit-il, tout le moelleux et tout le brillant de l'aquarelle » ; puis rehaussées au pinceau sous la direction de l'artiste. # Un des rares exemplaires contenant les 169 planches de roses en double état, l'un en couleurs sur papier vélin à grain très fin, proche du Whatman, l'autre en noir sur papier chamois, le frontispice en deux états, en couleurs et en noir sur papier chamois, et le portrait, en noir et sur papier chamois. # La raison d'être des épreuves sur papier chamois était, avant tout, d'ordre technique. En effet, les imprimeurs anglais avaient découvert que les gravures au pointillé s'imprimaient mieux avec des cuivres usés. Les imprimeurs de Redouté réalisèrent donc un certain nombre d'impressions en noir pour émousser la dureté des cuivres, toujours sur un papier mat à forte teinte jaune ocre pour obtenir un contraste comparable à celui que produisent les encres de couleurs délayées d'aquarelle sur le papier blanc satiné. # Bel exemplaire dans son premier cartonnage, enrichi d'une lettre autographe signée de Redouté à Olympe Arson, montée sur onglet en tête du premier volume. Élève de Redouté et peintre distingué de fleurs et de fruits, Olympe Arson exposa au Salon de Paris de 1835 à 1842. # Des bibliothèques Jean-Jacques de Bure (1853, n°300, mention de collation autographe), E.-M. Bancel (1882, n°100, ex-libris) et du Docteur Lucien-Graux (1957, II, n°107, ex-libris). # Quelques rousseurs éparses. Petits défauts aux cartonnages et aux étuis. # Pritzel, n°7455 – Nissen : BBI, n°1599 – Dunthorne, n°232 et pp. 29-32 – Hunt : Redoutéana, n°19 et pp. 25-27 – Bridson & Wendel : Printmaking in the service of Botany, n°25 – Johnston : Cleveland, n°807 – Plesch, 375-376 – Sitwell-Blunt : Great Flower Books, 71 – Stafleu & Cowan, n°8748 – Brunet, IV, 1176 – Vicaire, VII, 836-837.
Édition originale du plus célèbre des livres du « Raphaël des fleurs » et l'un des plus beaux recueils de roses jamais publiés. # Elle fut publiée en trente livraisons de 1817 à 1824, en deux formats : un tirage de tête au format grand in-folio et le présent tirage petit in-folio. # L'illustration se compose d'un portrait de Redouté gravé par Pradier d'après Gérard, un frontispice orné d'une couronne de fleurs, gravé par Charlin d'après Redouté et 169 somptueuses planches de roses dessinées par Pierre-Joseph Redouté. # Ces planches ont été gravées au pointillé par Bessin, Chapuy, Langlois, Victor, Lemaire, Charlin et d'autres ; imprimées en couleurs par Rémond d'après le procédé monotype perfectionné par Redouté pour « mieux rendre, dit-il, tout le moelleux et tout le brillant de l'aquarelle » ; puis rehaussées au pinceau sous la direction de l'artiste. # Un des rares exemplaires contenant les 169 planches de roses en double état, l'un en couleurs sur papier vélin à grain très fin, proche du Whatman, l'autre en noir sur papier chamois, le frontispice en deux états, en couleurs et en noir sur papier chamois, et le portrait, en noir et sur papier chamois. # La raison d'être des épreuves sur papier chamois était, avant tout, d'ordre technique. En effet, les imprimeurs anglais avaient découvert que les gravures au pointillé s'imprimaient mieux avec des cuivres usés. Les imprimeurs de Redouté réalisèrent donc un certain nombre d'impressions en noir pour émousser la dureté des cuivres, toujours sur un papier mat à forte teinte jaune ocre pour obtenir un contraste comparable à celui que produisent les encres de couleurs délayées d'aquarelle sur le papier blanc satiné. # Bel exemplaire dans son premier cartonnage, enrichi d'une lettre autographe signée de Redouté à Olympe Arson, montée sur onglet en tête du premier volume. Élève de Redouté et peintre distingué de fleurs et de fruits, Olympe Arson exposa au Salon de Paris de 1835 à 1842. # Des bibliothèques Jean-Jacques de Bure (1853, n°300, mention de collation autographe), E.-M. Bancel (1882, n°100, ex-libris) et du Docteur Lucien-Graux (1957, II, n°107, ex-libris). # Quelques rousseurs éparses. Petits défauts aux cartonnages et aux étuis. # Pritzel, n°7455 – Nissen : BBI, n°1599 – Dunthorne, n°232 et pp. 29-32 – Hunt : Redoutéana, n°19 et pp. 25-27 – Bridson & Wendel : Printmaking in the service of Botany, n°25 – Johnston : Cleveland, n°807 – Plesch, 375-376 – Sitwell-Blunt : Great Flower Books, 71 – Stafleu & Cowan, n°8748 – Brunet, IV, 1176 – Vicaire, VII, 836-837.
