Lot n° 241

financiers. L.A.S. et 2 L.S. ; 2 pages in-fol. avec adresse, 1 page in-4, et 1 page et demie in-4 avec adresse et cachet cire rouge aux armes, les deux premières montées sur onglets (avec cachets de collection Archives Victor de Swarte) dans un...

Estimation : 500 / 700
Adjudication : Invendu
Description
volume in-fol. dos vélin (rel. usagée).
Bel et rare ensemble de grands financiers. * Claude de Bullion (1569-1640, Surintendant des Finances, président à mortier du Parlement de Paris). L.A.S., Rueil 31 août, au cardinal de La Valette, intendant général de l’armée du Roi. L’affaire du demi-quartier des compagnies de gendarmes est réglée. « Quant au fonds de la monstre j’estime qu’il est tel que VE aura subjet de contentement y ayant encores en fonds de la monstre derniere de dix-huit mil ll auquel nous n’avons touché. D’ailleurs nous estimons qu’aurez avec la monstre les IIIc mil ll de M. le Duc de Veymar et que par ce moyen on remettra entre les mains du commissaire de l’extraordinaire les vingt mil escus qu’il dit avoir advancez […] Pour les bleds on faict l’impossible pour en faire voiturer à Nancy et à Mets affin que les puissiez tirer de l’un de ces deux lieux »… * Samuel Bernard (1651-1739, financier, il prêta des fonds à Louis XIV et à Louis XV). L.S., Paris 30 janvier 1702 : « je vous diray franchement qu’il ne me convient pas de donner des quittances pour semblables choses. Les lettres de change que je fournis doivent servir de quittance, je fournis pour environ quarante millions de lettres de change dans l’année, pour lesquelles on m’envoye des ordonnances que je reçois sans quittance. Elles sont payables au porteur sans endossement »… (anc. coll. Dubrunfaut). * Jean Pâris de Monmartel, marquis de Brunoy (1690-1766, financier). L.S., Sampigny 10 octobre 1729, à M. de Milsonneau. Lors de sa disgrâce : « je craignois veritablement que ce que je vous dois ne vous fît faute en tout ou partie c’est le seul motif qui m’a engagé à vous en rappeler le souvenir et à vous offrir ce que je pourrois vous donner à compte ; […] je ne ressens pas moins combien ma situation vous touche et si jamais l’amitié s’est montrée dans tout son jour j’en reçois aujourd’huy de vous monsieur une preuve à laquelle je seray toujours sensible »…
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