Lot n° 83

Édith PIAF (1915-1963). 2 L.A.S. « Édith », août-septembre 1955, à Pierre Chaub (compositeur et chef d’orchestre), au Piccadilly Theatre, à Londres ; 2 pages in-4 chaque, la 1ère à en-tête du Château Marmont, enveloppe pour la 2e.

Estimation : 1 000 / 1 500
Adjudication : 1 900 €
Description
Tournée aux U.S.A., alors que Jacques Pills va jouer à Londres la comédie musicale Romance in Candlelight d’Eric Maschwitz (Piccadilly Theatre, 15 septembre 1955). Hollywood 4 août. Sa seconde lettre l’inquiète : « surtout dites-moi tout, vous savez comme j’ai confiance en vous et combien je suis heureuse de vous savoir près de Jacques [Pills] ! Il me tarde moi aussi qu’il est débuté et qu’il se repose, tâchez de le décider d’aller voir un docteur et repasser des radios, […] le moindre écart peut être grave pour Jacques »... Elle réclame tous les détails et toute la vérité ; elle-même est retenue à Hollywood par ses affaires : « je veux en profiter pour assurer mes arrières ! […] Ne faites surtout pas attention si mon bonhomme est un peu nerveux, vous le connaissez, il se fait tellement un monde de tout ! »... Elle compte sur Pierre pour donner des détails de la première, « car avec bonhomme je n’aurais pas grand-chose ! »... New York 22 septembre. « Je viens d’avoir un coup de téléphone de Jacques m’annonçant la triste nouvelle pour l’opérette, remarquez que je m’y attendais un peu mais aussi rapidement ça fait un drôle d’effet ! Je compte sur vous pour lui remonter le moral et l’entourer d’affection, je crois qu’il doit en avoir besoin. Si cette sacrée opérette se termine nous nous occuperons de son tour de chant et là il n’y aura pas déception puisqu’il est son seul maître ! Loulou va rentrer rapidement pour voir sur place ce que l’on peut faire mais surtout veillez à ce qu’il ne prène pas ça au tragique, ça ne l’est pas, c’est embêtant tout au plus. […] j’ai eu un travail fou »...
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