Lot n° 168

Paul Morand. Manuscrit autographe signé, Accueil de Marie Laurencin, et 2 L.A.S., Paris 1921-1922 ; 2 pages et demie in-fol. et 2 pages in-8. Collaboration à la revue F^^ ^ Accueil de Marie Laurencin. Bel hommage à Marie Laurencin : « Ce...

Estimation : 800 / 1000
Adjudication : 1 200 €
Description
qu’elle fait, elle le chante [.] Mais elle ne chante pas sa peinture, cette peinture qui commence où la musique finit ». Morand évoque l’atelier de l’artiste, des aperçus de ses toiles, leur voisinage amical à Madrid en 1918, et proposant comme « la plus troublante préfiguration » de son art La Chambre double de Baudelaire... « Marie Laurencin se contemple dans un miroir d’étain et à l’infini, plus audacieuse, nous donne son image sans oublier celle de son ange gardien coiffé chez Nicole Groult et tout un bestiaire aux passions mal apprivoisées. Marie, il ne faut pas pleurer [...]. Il faut peindre »... 19 décembre 1921 , lettre d’envoi de ce texte à Lucien Vogel, lui proposant « cette petite prose sur Marie Laurencin. J’ai un joli dessin colorié d’elle qu’elle m’a donné à cette intention, qui ferait très bien soit en vis-à-vis, soit en médaillon central »... [Le texte paraîtra dans le n° 5 de la 2e année des Feuillets d'art, juillet1 922.] 12 avril 1922. Envoi d’un autre manuscrit [La Semaine de Bath] : « C’est extrait d’un faux journal de guerre (Londres 1916) qui finit sur l’exécution de Sir Roger Casement. Quand cela passera-t-il ? »...
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