Lot n° 21

Philoxène Boyer (1825-1867) écrivain, ami de Baudelaire et Nerval. 4 L.A.S., 1851-1852 et s.d., à Alfred Asseline ; 6 pages in-8, adresses. 24 mai 1851 . « Il se passe demain chez M. Théodore de Banville poète lyrique, rue des Petites Écuries...

Estimation : 200 / 250
Adjudication : 280 €
Description
n° 59, à onze heures de la matinée une soulerie française offerte à la suite d’un pari [.] L’appartement sera décoré d’un exemplaire de Pâques fleuries. Plouvier, Charles et Victor, Henri Murger, Lambert Thiboust et autres êtres en chanteront les antiennes sur le rhythme des Noces de Lucinde ». [Mai 1852]. Deux lettres au sujet d’une représentation de Moïse à l’Opéra, pour laquelle il a obtenu une loge ; puis : « On ne joue pas Moïse, mais Le Juif errant. Ce sont toujours des Hébreux ». - « J’ai reçu ta lettre, et j’ai pleuré. [.] Tu souffres encore, toi qui as tant souffert ! C’est donc vrai qu’il faut vivre dans l’orage. Hier encore tu te vantais de l’expérience acquise et de poitrine préservée. [.] Mais moi aussi j’ai le deuil dans le cœur ! Moi aussi je l’aime, cette belle enfant blonde qui ne me marchande pas ses sourires ! Moi aussi je m’y plais sous ces grands ombrages, conseillers de paix et de bonne santé. [.] Je fuis vers l’autre monde, emportant ton souvenir et demandant au bon Dieu qu’il te donne les amours qui ne finissent plus ! » On joint une invitation en partie imprimée (12 juin 1851) pour un dîner d’adieu au restaurant des Frères provençaux.
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