COOLUS, Romain (1868-1952), romancier français, auteur dramatique et scénariste de film. Deux lettres dactylographiés à un « Monsieur » [Jean-Bernard Passérieu, dit Jean-Bernard (1858-1936), avocat, homme de lettres, homme politique,...
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Description
journaliste et conférencier français]. La 1re, signée par la secrétaire de Coolus, S. Caignard, datée de Paris le 4 déc. 1924, 1 p. 8°, confie : « Monsieur Romain COOLUS me charge de vous dire qu'à son grand regret il lui est impossible de répondre à la circulaire que vous lui adressez, parce qu'il s'est fait, depuis longtemps déjà, une règle absolue de ne plus répondre à aucune enquête. » La 2de, signée par Coolus lui-même, datée de Paris le 23 déc. 1924, 3 p. 1/2 8° (petits trous d'épingle), est à citer entièrement. En voici le début : « Ma secrétaire me communique la lettre que vous lui avez adressée. Vous ne serez sans doute pas surpris que je tienne à y répondre. / Je croyais jusqu'ici que les écrivains, à qui des rédacteurs de journaux envoient un questionnaire, étaient libres de manifester ou non leur opinion et que la demande qui leur était adressée ne constituait pas pour eux une obligation encore moins une contrainte. Je m'aperçois, avec un réellement étonnement, que tel n'est pas votre avis, puisque vous faites part à ma secrétaire de votre intention 'de me jugez avec impartialité'. Croyez que je saisis tout le sens de cet euphémisme et que j'en apprécie toute la portée. Je verrai la conduite que j'aurai à tenir quand je connaîtrai la façon dont vous pratiquez l'impartialité. / Mais, ce que dès maintenant je ne puis laisser passer, c'est la phrase où vous me rangez parmi les écrivains 'qui se croient trop au-dessus des simples journalistes pour leur témoigner un peu de bienveillance'. Je la tiens pour calomnieuse et proteste avec indignation. » Etc.
