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LIVRES ANCIENS

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MARDI 5 MARS 2019

BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN AUX ARMES D’ARMAND-THOMAS HUE, MARQUIS DE MIROMESNIL (1723-1796), conseiller,

maître des requêtes puis premier président du Parlement de Rouen, nommé garde des Sceaux en 1774 par son ami Maurepas.

Des rousseurs claires. Minimes frottements à la reliure.

On joint une lettre signée du ministre Turgot (une page petit in-folio), écrite de Versailles le 26 février 1776 et adressée à M. de Vaisnes,

premier commis des Finances, informant que le roi s’engage pour les frais d’impression du

Traité des maladies populaires de l’auteur.

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LOYOLA (saint Ignace de). Lettre, Sur la vertu d’Obeïssance. Traduction nouvelle.

Anvers,

s.n.,

1690.

Petit in-12, vélin souple de l’époque.

300/400 €

SEUL EXEMPLAIRE CONNU, SEMBLE-T-IL, DE CETTE RARISSIME EDITION EN FRANÇAIS.

Lettre du fondateur de la Compagnie de Jésus à ses frères jésuites résidant au Portugal.

Nombreuses rousseurs.

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RECUEIL des lettres patentes, édits et déclarations du Roy, lesquels ont été registrez en la Cour de Parlement de Roüen, & ce depuis

l’année 1660 jusqu’à présent.

Rouen, De l’Imprimerie d’Eustache Viret, 1683.

In-4, veau brun, dos orné, roulette au dauphin

et à la fleur de lis couronnés en tête et queue, tranches mouchetées de rouge

(Reliure de l’époque).

300/400 €

Édition originale de cet important recueil.

Parmi les textes recueillis, citons ceux concernant l’Édit de Nantes, l’édit de Colbert pour les Eaux et Forêts de 1669, l’établissement

de la Compagnie des Indes occidentales et celui de la Compagnie du Sénégal pour le

commerce & transport des Nègres en nos Isles

de l’Amérique

, les manufactures de textile, la procédure criminelle, etc.

Ex-libris d’un avocat du XVIII

e

siècle au verso du titre, avec mention de prix d’achat.

Titre rogné un peu court en tête. Quelques rousseurs, tache brune plus ou moins importante en tête de la seconde partie du volume.

Deux mors fendus, coiffe de tête cassée-collée, manque la coiffe inférieure.

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RECUEIL d’arrêts, édits, ordonnances et lettres patentes publiées entre 1696 et 1747 concernant entre autres la gastronomie et l’œnologie,

le commerce des îles, la louveterie, le tabac, le verre, la loterie, les finances, les étoffes et marchandises de manufacture, etc.

Ensemble environ 90 pièces en un volume in-4, vélin moucheté, dos orné, pièce de titre manuscrite, tranches rouges

(Reliure du XVIII

e

siècle)

.

500/600 €

Parmi ces pièces, citons :

Arrest et lettres patentes… qui ordonnent que les demi-Vins, Vins de refoul, Piquettes, & autres Boissons tirées à clair,

payeront les Droits d’Entrées dans les lieux où ils se perçoivent

[…]. Paris, Prault, 1742

. — Lettres patentes sur arrest, concernant la Louveterie.

Du 8 mars 1742. — Arrest et lettres patentes... qui ordonnent que ceux qui feront arriver des Eaux-de-Vie des Pays Etrangers... en payeront

les droits de détail... à peine de confiscation & 100 liv. d’amende.

Paris, Prault, 1743.

— Déclaration du roy, concernant la peine des

Galères qui doit être prononcée contre les Faux-sauniers, Faux-tabatiers, & autres Contrebandiers. Donnée à Versailles le 15 février 1744.

— Lettres patentes sur arrest, concernant le Commerce des Isles Françoises. Données à Metz le 14 août 1744. — Lettres patentes sur arrest,

pour favoriser le Commerce des Isles. Données à Versailles le 4 mai 1745.

Ex-libris C. F. Noel du Payrat.

Quelques rousseurs.

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LA NOUE (François de). Discours politiques et militaires. Nouvellement recueillis & mis en lumière.

Bâle

[Genève],

De l’Imprimerie

de François Forest, 1587

. In-4, vélin souple à recouvrement

(Reliure de l’époque)

.

400/600 €

Édition à la date de l’originale, l’une des trois portant cette date.

Le titre est monté sur un mince onglet et le feuillet d’errata indique les fautes

eschappees en ceste premiere

Edition.

Les

Discours

de François de La Noue (1531-1591), gentilhomme breton converti au calvinisme en 1558, contiennent bon nombre de renseignements

sur la religion et les troubles civils qui ont endeuillé la France à l’époque.

AGREABLE EXEMPLAIRE EN VELIN D’EPOQUE.

Mouillures marginales à certains feuillets, importantes à la fin du volume. Habile restauration dans la marge du titre et du feuillet d’errata.

Trou supprimant des lettres aux titres courants des pp. 299-300.

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LE BLANC (François). Traité historique des monnoyes de France. Depuis le commencement de la Monarchie, jusques apresent [sic].

Paris, Pierre Ribou, 1703.

— Dissertation historique sur quelques Monnoyes de Charlemagne, de Louis le Débonnaire, de Lothaire,

et de leurs successeurs, frapées [sic] dans Rome.

Paris, Jean-Baptiste Coignard, 1689

. 2 parties en un volume in-4, maroquin rouge,

triple filet doré, dos orné à la grotesque, pièce de titre olive, roulette intérieure, tranches dorées

(Reliure du XVIII

e

siècle)

.

1 000/1 500 €

Frontispice gravé par

Ertinger,

avec profil de Louis XIV en médaillon, 3 vignettes en tête, 59 planches de monnaies et de nombreuses

figures de médailles dans le texte.

La seconde partie, en édition originale, est ornée de quelques figures de monnaies dans le texte, plus une figure montrant le pape Léon III sur son trône.

EXEMPLAIRE EN MAROQUIN DE L’EPOQUE, LE DOS JOLIMENT ORNE A LA GROTESQUE.

Il provient de la bibliothèque du marquis René de Galard-Brassac-Béarn (1699-1771), officier de cavalerie, avec son grand ex-libris armorié.

La dernière planche de la première partie est en fac-similé sur papier fort. Rousseurs claires.

Petits frottements à la reliure.

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LÉPECQ DE LA CLÔTURE (Louis). Collection d’observations sur les maladies et constitutions épidémiques.

Rouen, De l’Imprimerie privilégiée ;

Et se trouve à Paris, Didot le jeune, Méquignon, 1778.

2 volumes in-4, maroquin rouge, triple filet doré, fleuron aux angles, armoiries au

centre, dos orné, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure, tranches dorées

(Reliure de l’époque).

2 000/3 000 €

Frère, t. II, p. 212. — Blake, p. 265.

Édition originale de cette importante monographie épidémiologique.

Louis Lépecq de La Clôture (1736-1804), médecin normand, sillonna durant plusieurs années la Normandie pour recueillir les observations

nécessaires à la rédaction de son traité.

Aucune région de France n’a été l’objet d’une perquisition sanitaire aussi profonde sous l’angle de

l’épidémiologie. Il convient en particulier de signaler dans ce cadre la topographie médicale de la ville de Rouen et celle du pays de Caen

(cf. Elaut, « Lépecq de la Clôture et la topographie médicale de la Normandie vers le milieu du dix-huitième siècle », in

Annales de

Normandie,

1960, pp. 241-248).

L’ouvrage se divise en quatre parties. La première, qui occupe le premier volume, contient une description générale de la Normandie,

des considérations sur son climat, ses habitants, leurs mœurs et habitudes, et les maladies les plus ordinaires qui touchent cette province.

La seconde partie comprend des observations météorologiques recueillies à Caen et à Rouen durant quinze années consécutives. La troisième,

les grandes constitutions de maladies populaires à Caen de 1763 à 1768 ; la dernière expose les maladies régnantes dans le climat de Rouen

de 1768 à 1777, la description des diverses épidémies qui se sont manifestées en Haute-Normandie.

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