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LORRIS
(Guillaume de) et
MEUNG
(Jean de). Le Roman de la Rose.
MANUSCRIT du XIV
e
siècle
. Paris, (vers 1362) sur peau de vélin de 142 ff,
avec 19 miniatures, in-4. maroquin vert, encadrement à la Du Seuil sur
les plats, dos orné à la grotesque, pet. dent. int. dor., tr. dor. (Rel. début du
XVIII
e
siècle).
Texte sur deux colonnes en lettres gothiques environ 40 lignes par page.
Rare manuscrit de ce texte célèbre illustré de
19 MINIATURES
par
Richard
et Jeanne de MONTBASTON
principalement réparties dans les premiers
feuillets.
La première miniature f.1 (142 x153 mm) est divisée en 4 compartiments :
le premier présente l’auteur endormi dans un lit à courte pointe orange,
rêvant à son texte figuré par une couronne de rose, un personnage debout
à son côté ; sur le second un moine assis sur un lit ; sur le troisième un
moine dans un jardin avec arbres et oiseaux et sur le quatrième un moine
et femme devisant au pied d’une tour fortifiée d’où sortent trois arbres
avec oiseaux (2 de ces miniatures sont sur fond losangés ou à carreaux), le
tout encadré d’une bordure feuillagée enserrant 8 médaillons de portraits
divers.
Les 18 autres miniatures (65 x 57 mm) illustrent le roman, elles représentent
vices, et autre sujets dans de jolies attitudes. Elles sont en dominantes
orange et verte, rehaussées d’or vif, avec encadrement vermiculé bleu et
rose, l’avant-dernière représentant Jehan De Meung écrivant son livre.
Le texte est émaillé de nombreuses initiales en or vif sur fonds décorés
bleus et roses.
Les miniatures sont pour certaines (en particulier au f. 1 avec petite usure)
légèrement défraîchies ou un peu frottées, traces de mouillures à la fin du
volume.
Richard de MONTBASTON
est un copiste parisien de la fin du XIV
e
siècle.
De son atelier sortit en particulier le Roman de la Rose enluminé par son
épouse Jeanne. Au fil du temps Richard de Montbaston eut le titre de
copiste et fut le propriétaire de l’atelier, il est possible de lui attribuer les
enluminures de ses manuscrits ; mais c’est en effet à Jeanne, sa femme,
qu’on les doit.
Au verso du dernier feuillet se trouve un poème d’une écriture
contemporaine, signé Jehan Adam (?) et sur le dernier feuillet blanc cette
note manuscrite contemporaine le XII jour de sept CCCLXII (1362) «
prestai
à mestre ich Marie mon roman de la Rose
».
Au début se trouve une longue note d’un possesseur en 1824 donnant de
nombreuses précisions.
100 000 / 150 000
e
u n e g r a n d e c o l l e c t i o n
20