![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0088.jpg)
les collections aristophil
88
1563
GENTZ (FRÉDÉRIC DE).
Mémoires et lettres inédits, publiés
par G. Schlesier
. Stuttgart, L.
Halberger, 1841. In-8, demi-maroquin
rouge, chiffre au centre des plats, dos
lisse, non rogné (
Reliure de l’époque
).
2 000 / 3 000 €
Important ouvrage du plus acharné des
adversaires de Napoléon.
Frédéric de Gentz (1764-1832), écrivain et
homme politique allemand, s’illustra par son
âpreté à combattre la Révolution française
et Napoléon. Disciple de Kant, il fut un
élève si doué que le philosophe lui confia
la relecture des épreuves de la
Critique
de la raison pratique
. Il s’engagea dans
l’administration prussienne et fut conseiller
au ministère de la Guerre. Collaborateur et
confident de Metternich, il fut présent dans
les négociations les plus importantes, au côté
des souverains et de leurs ministres. Il est
l’auteur de deux ouvrages majeurs consacrés
à la Révolution française.
Collaborateur de l’
Allgemeine Literatur
Zeitung
, il rendit compte de la Révolution
en 1793 et s’affirma comme le plus ardent
des contre-révolutionnaires.
L’ouvrage, qui rassemble plusieurs mémoires,
s’ouvre sur un texte qui donne le ton de
l’ensemble :
Sur la nécessité de ne pas
reconnaître le titre impérial de Bonaparte
.
Dans le
Journal du mois d’octobre 1806
,
l’auteur dresse un tableau accablant de la
décadence de la cour prussienne et annonce
sa défaite inéluctable.
Exemplaire au chiffre de Marie-Louise,
duchesse de Parme, ex-impératrice des
Français.
Rousseurs.