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60
les collections aristophil
1538
COTTIN (SOPHIE).
Elisabetta ovvero gli Esiliati in Siberia
.
Milan, De l’Imprimerie royale, 1807. In-8, maroquin rouge à
long grain, roulette dorée, cartouche portant au centre un
emblème impérial (aigle empiétant sur un foudre) sommé
d’une couronne et accompagné autour d’un semé d’étoiles
dorées, dos lisse orné, roulette intérieure, tranches dorées
(
Reliure de l’époque
).
4 000 / 5 000 €
Première édition de la traduction italienne, établie par C. G. Lafolie
et dédiée à la princesse Amélie de Bavière, épouse d’Eugène de
Beauharnais.
Dans ce récit pour la jeunesse initialement paru en 1806 sous le titre
Élisabeth ou les exilés de Sibérie, la romancière Sophie Cottin (1773-
1807) décrit les péripéties d’une jeune fille qui quitte la Sibérie pour
se rendre à Saint-Pétersbourg où elle espère rencontrer le tsar pour
lui demander la grâce de son père exilé.
Exemplaire sur papier fort dans une ravissante reliure en maroquin
aux armes d’Eugène de Beauharnais (1781-1824), fils de Joséphine,
vice-roi d’Italie et prince de Venise.
La reliure est sans doute d’origine italienne.
On remarquera l’élégance particulière apportée au décor de ce volume,
avec les armoiries de ce prince, formées d’un fer emblématique et
d’un semé d’étoiles dorées, disposées dans un cartouche losangé
de forme concave dessiné au moyen de filets ondulés. Cette reliure
présente des similitudes avec celle reproduite par Anne Lamort
dans
Reliures impériales, Bibliothèque napoléonienne de Gérard
Souham
, p. 103, également aux armes d’Eugène de Beauharnais et
recouvrant une édition italienne d’un projet de code pénal, publiée
à Brescia en 1807, notamment par le filet ondulé pour le dessin du
cartouche et l’emploi au dos, des mêmes chainette et roulette sertie
de deux filets dorés.
Légères rousseurs sur les gardes et à quelques feuillets. Petite trace
noire au dos.
Provenance : Merillon (ex-libris).