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15
HISTOIRE
être ne fut-elle pas sans courage sous la
domination de l’homme extraordinaire qui
s’était assis sur le trône où les Vendéens
avaient voulu rétablir le fils de saint Louis.
[...]
En nous rendant nos libertés, la restauration
rouvrit les sources de l’histoire, et je pus
dès-lors aspirer à donner au public, comme
je m’y étais engagé, le tableau détaillé et
complet de notre guerre civile
.
Exemplaire au chiffre de Marie-Louise
(1791-1847), ancienne impératrice des
Français.
Quelques rousseurs, manquent comme
presque toujours les pp. 469-472 des
Pièces
justificatives
au tome II. Coiffe inférieure du
tome I restaurée, petite retouche à quelques
mors, petit accroc à deux coiffes.
Provenance : Calvin Bullock (ex-libris).
1504
BEAUCHAMP (ALPHONSE DE).
Histoire de la guerre de la Vendée,
ou Tableau des guerres civiles de
l’Ouest, depuis 1792 jusqu’en 1815.
Quatrième édition, revue, corrigée et
augmentée.
Paris, Michaud, 1820.
4 volumes in-8, demi-maroquin rouge
avec petits coins, chiffre couronné
au centre, dos lisse orné, non rogné
(
Reliure de l’époque
).
1 800 / 2 000 €
Davois, t. I, p. 72. — Lemière,
Bibliographie
des guerres de Vendée & de la chouannerie
,
p. 24.
Édition définitive et la plus complète, ornée
de 4 portraits gravés et de 3 cartes dépliantes.
Alphonse de Beauchamp (1767-1832) fut
employé pendant la Terreur au Comité
de sûreté générale et au ministère de la
Police, où Fouché laissa à sa disposition
des matériaux nombreux dont il se servit
pour rédiger son
Histoire de la guerre de
la Vendée
. Il est considéré comme l’un des
premiers historiens des guerres de Vendée
(Tulard) et son ouvrage, d’abord paru en
1806, constitue une source capitale sur ces
événements.
Cette nouvelle édition, publiée sous la
Restauration, comprend de nombreux détails
inédits, en particulier sur l’histoire secrète
du parti royaliste, ainsi qu’une préface très
importante dans laquelle l’auteur explique
que la publication de son livre lui valut
la disgrâce de Fouché et la censure de
l’Empire :
Appeler les Vendéens, mourant
pour leur Dieu et pour leur Roi, à l’admiration
des contemporains et de ceux-mêmes qui
jusqu’alors les avaient traités de brigands,
n’était pas une entreprise commune ; peut-