Page 57 - Catalogue AUTOGRAPHES

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ÉCRIVAINS & POÈTES
328.
AUTEURS DRAMATIQUES.
Lot de huit lettres autographes signées :
AUGIER Émile (1820-1889).
L.A.S., du 29 août, 1p, in-12. Pour une
invitation à dîner.
COURTELINE Georges (1858-1929).
L.A.S., du 21 janvier 1921, adressée à un ami, 1p,
in-8. «
Je vous envoie pour votre ouvrage sur l'opérette quelques lettres autographes de Planquette, d'Offenbach et de Léo Delibes.
»
GHEON Henry (1875-1944).
Médecin et écrivain français, à la fois poète, auteur dramatique et critique
littéraire. L.A.S., du 23 avril 1926, adressée à un confrère, 1p, in-8. Lettre de ressentiments envers un article
publié récemment.
LABICHE Eugène (1815-1888).
L.A.S., 16 janvier, adressée à Monsieur Lockay, 2p, in-
12. Lettre de propositions de rendez-vous.
LEGOUVE Ernest (1807-1903).
L.A.S., adressée à un Monsieur,
3p, in-12. Lettre de propositions.
SAMSON Joseph Isidore (1793-1871).
Billet autographe signé, du 19
janvier 1866, 1p, in-12.
ROSNYZINE Joseph Henri Honoré dit (1856-1940),
membre de l'Académie
Goncourt. L.A.S., du 11 juin 1912, 1p, in-8. Lettre de propositions à le rejoindre.
ZAMACOIS Miguel (1866-
1955),
romancier, auteur dramatique, poète et journaliste français. L.A.S. du 1er août 1906, adressée à un
monsieur, 3p, in-8. Lettres informatives due à des « intérêts réciproques ».
200/300 €
329.
ABRANTÈS Laure Junot d’ (1784-1838)
.
L.A.S. «
La duchesse d’Abrantes
», adressée à Melle. Mars (1779-1847), jeudi 29, 3 ½ p., in-8.
100/150 €
Très jolie lettre dans laquelle elle lui demande de bien vouloir lire une pièce écrite par l’un de ses amis intimes, le comte Emile de la
Bédollière (1812-1883), célèbre auteur en autre « du chat de la Mère Michèle »,
«
…il y a un rôle ravissant pour vous (…) vous aurez de ma part d’ici quelques jours les premiers volumes de mon histoire des salons… ».
330.
BANVILLE Théodore de (1823-1891)
. «
Th. de Banville
», adressée à un confrère, 9 mai, 1 p., in-8.
120/150 €
«
Me pardonnerez-vous d’avoir laissé passer tans de temps avant de répondre à vos beaux vers et à votre lettre si sympathique ? Je suis éternellement souffrant, et depuis
trois mois j’ai été plus malade que d’ordinaire, aussi, tiraillé par mille occupations, je n’ai pas pu faire les choses que j’ais le plus à cœur, j’ai lu et relus mille fois La
Ballade de la Meuse où j’ai trouvé un flots l’inspiration, la poésie, l’enthousiasme et ou j’ai admiré la rare perfection de forme qui ne gâte rien, quoi qu’en disent nos
adversaires. C’est un grand bonheur pour moi de voir que notre œuvre sera continuée et agrandie par de vaillants esprits comme le vôtre, et que nous pourrons laisser le
flambeau à des mains fermes et savantes ! Vos vers sont charmants et parfaits, et je suis fier de l’honneur que vous m’avez fait en y mettant mon nom.
»
331.
BARRÈS Maurice (1862-1923)
.
L.A.S. «
Maurice Barres
», adressée à Jules Bois, sans date, 1 p., in-8.
50/80 €
332.
BAUDELAIRE Charles (1821-1867).
Autographe signé «
Charles Baudelaire
», le 17 décembre 1860, 1 p., in-folio.
80/100 €
«
Je reconnais devoir à Monsieur Joufret, 22, rue d’Auftevom la somme de dix sept cent neuf francs, reliquat de mes dépenses chez lui. ».
La suite de la lettre est
constituée de calculs réalisés par Charles Baudelaire.
333.
BEAUMARCHAIS Pierre Augustin Caron de (1732-1799).
Elégant billet d’invitation signé «
Beaumarchais
», 26 novembre 1790, 1 p., in-4.
Entourage gravé par J.B.
Louvion.
60/80 €
«
Laissez entrer dans mon jardin Mr Bertheley et sa compagnie le jour qu’il me fera l’honneur de s’y présenter, ce 26 novembre 1790. ».
334.
BYRON George Gordon Lord (1788-1824).
Fragment autographe de 4 lignes collé sur une page d’album, texte en anglais.
On y joint un fac-similé d’une lettre de Byron, écrite à Venise, le 27 avril 1819, 2 ½ p., in-folio, texte en anglais,
et une traduction manuscrite en français de cette lettre.
150/200 €
«
Given to me, by Miss Emma Gage, who asked, and recived it from Captain J. Mechwin, expressly for this collection
”.
«
Monsieur, Dans divers numéros de votre journal j’ai vu mentionner un ouvrage intitulé « le Vampire » avec l’addition de mon nom comme (étant) celui de l’auteur. Je
ne suis pas l’auteur, et jamais (je) n’ai entendu parler de l’œuvre en question jusqu’à aujourd’hui. Dans un numéro plus récent, je remarque une annonce formelle du
« Vampire » avec l’addition d’une description de ma « résidence dans l’île de Mitylène » une Ile ou j’ai eu l’occasion d’aborder dans le cours de mer voyages à travers le
Levant il y a quelques années. Certes je n’aurais aucun éloignement à y rester, mais je n’y ai jamais encore résisté. Aucune de ces productions n’est mienne et je pense
qu’il n’est ni injuste ni malséant de vous prier de me faire la faveur de démentir l’annonce à laquelle je fais allusion. Si le livre est bon il serait mal de priver le véritable
auteur, quel qu’il soit, de ses honneurs ; et s’il est mauvais, je ne désire avoir l’ennui d’aucune responsabilité autre que le mienne. Vous excuserez le mal que je vous
donne, l’imputation n’est pas de grandes importance, et aussi longtemps qu’elle en demeurait aux conjectures et (aux) oui dire, je l’aurais reçue comme j’en ai reçu bien
d’autres, en silence. Mais la formalité d’une annonce publique d’un livre que je n’ai jamais écrit, et d’une résidence ou je n’ai jamais habité, est un peu trop,