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parler encore de lui.
« M. de Gisors ne connaît nullement mes travaux et pourrait douter de moi. Mille pardons si je vous écris si
souvent. Mais je suis tellement inquiet! Si je n'ai rien par vous, je suis perdu. ».
Accompagné d'un P.S « Auguste Préault »,
1p, in-12.
SIMART Pierre Charles (1806-1857)
, membre de l'Institut. L.A.S. «
Simart
», du 6 mai 1855,
Paris, adresse de l'expéditeur, 4p, in-8. Simart demande à son destinataire la possibilité d'exposer des sculptures à
bas-reliefs, et dont il n'est pas nécessaire d'hésiter face à cette demande, il met aussi en avant la reconnaissance
qu'il a envers son destinataire. Accompagnée d'une deuxième L.A.S. «
Simart
», du 13 mai 1855, adressée à
Monsieur le Marquis de CHOMENIERES, adresse du destinataire (administration de l'exposition Universelle
des Beaux-Arts – Avenue Montaigne, Paris), 2p, in-8. Lettre de reconnaissance. L'enveloppe de cette deuxième
L.A.S y est accolée. Présence du Cachet de cire sur l'enveloppe, ainsi que du Timbre.
TRIQUETI Henri
François, baron de (1804-1874),
sculpteur et Peintre, L.A.S. «
H. de Triqueti
», du 6 décembre, 1p, in-8.
Lettre d'amitié.
300/400 €
322.
TROYON Constant (1810-1865),
peintre paysagiste et animalier; il fut d'abord peintre sur porcelaine.
P.S. «
C. Troyon
», 1p, in-8. Très rare. La signature du peintre est accompagnée de celles de : «
De Gérardin,
italien
»; «
L. Belly
» et d'une autre.
100/150 €
323.
VERNET Antoine Charles Horace dit Carle (1758-1836).
L.A.S. «
Carle Vernet
», adressée à un ami, Mr. Le Brun, habitant rue du Gros Chenet n°4 à Paris, dimanche 29
septembre 1811, 1 p., in-8.
On y joint une seconde L.A.S.
«
Carle Vernet
», adressée à
Boilly
(1761-1845), slnd, 1 p., in-8.
200/300 €
«
Excusez-moi mon ancien ami de n’avoir pas répondu plus tôt à la lettre que vous avez bien voulu m’écrire. J’ai eu tant d’occupations que je n’ai pu trouver le moment
de tracer quelques lignes. J’irai un des premiers jours de cette semaine causer avec toi du petit ouvrage en question. Je désirerais savoir à peu près quel sujet conviendrais
à la personne qui veut avoir quelque chose de moi quant au prix tout ce que tu feras à cet égare sera bien fait et je m’en rapporte entièrement à toi. Je suis bien aise que
cette circonstance me procure le moyen de te prouver mon ancienne amitié je te prie d’y croire ainsi qu’à mon entier dévouement
».
«
Monsieur Boilly. Depuis le lendemain du jour ou j’ai passé de si bon moments chez toi j’ai été retenu dans mon lit par un gros rhume qui m’y tient encore. En
conséquence je te prie d’en prévenir ton fils afin qu’il remette à un autre jour la séance qu’il devait avoir la complaisance de me donner demain. Je le préviendrai lorsque
j’irai mieux. Je ne te parle pas du plaisir que tu nous a procuré…. Je suis trop malade aujourd’hui pour pouvoir repeindre ce que j’ai éprouvé. Reçoit les assurances de
mon ancienne et inviolable amitié et prie madame Boilly d’agréer mes respects.
».
Voir la reproduction en page 8 de la plaquette
324.
VERNET Horace (1789-1863).
L.A.S. «
H. Vernet
», adressée à Mr. de Mézaugrad, Paris, 1
er
juin 1814, 1 p., grand in-4.
80/100 €
« Monsieur, Craignant que vous ne vous trouvassiez à court de dessin je vous envoi… avant la robe de cour que j’aurai l’honneur de vous faire passer aussitôt que je
l’aurai terminée ».
325.
VERNET Horace (1789-1863).
L.A.S. «
H. Vernet
», adressée à Mr. G. Loustan, Versailles, 10 mai 1847, 1 p., in-8.
100/150 €
« Monsieur, Je regrette beaucoup que votre lettre adressée à Paris me soit parvenu si tard ; mais ce que je regrette bien plus vivement c’est de ne pouvoir vous donner les
renseignements que vous me faites l’honneur de me demander. Quelque précieux que puisse être l’original d’un grand maître, il n’est pas toujours du ressort de l’artiste
d’en donner la valeur pécuniaire, mais bien de la compétence du marchand qui sait mieux que nous apprécier les choses. Agréez donc, monsieur, envers tous mes regrets
l’assurance de ma parfaite considération. ».
326.
VIGÉE LEBRUN Elisabeth (1755-1842).
L.A.S. «
Lebrun
», adressée à une amie, lundi 22, 2 p., in-12, sur papier vert.
200/300 €
«
Si vous saviez, très aimable et bonne amie, toute la peine et le regret que j’ai éprouvé de n’avoir pu me rendre chez vous hier soir, mais vous savez qu’il faisait chez moi une chaleur
si forte ! Car j’avais plus de monde que je ne voulais. Enfin cette chaleur m’avait donné une telle soif que j’ai bu deux verres de sirop de groseille et deux autres, moi qui jamais ne boit
rien après-dîner et voila que toute la nuit j’ai éprouvée de telle colique que j’en ai été souffrante toute la journée d’hier. J’étais au supplice de toute manière puisqu’il m’a fallu me tenir
au lit avec des serviettes chauffé, réchauffé sur moi pour calmer mes douleurs. Je ne pouvais donc sortir mon dieu que j’ai tout ce mauvais sang ! Je suis mieux aujourd’hui et au plus
tôt j’irai vous revoir pour me dédommager de la bonne soirée que j’aurais passée avec vous et tout ce qui vous ai chère. Plaignez-moi car vraie j’en suis encore toute affligée. Ménagez-
vous et aimée moi toujours, c’est aux dettes contractés envers moi qui vous suis tendrement attachés.
».
Voir la reproduction en page 5 de la plaquette
327.
VIOLLET-LE-DUC Eugène Emmanuel, célèbre architecte (1814-1879).
L.A.S. «
Viollet le Duc
», adressée à Messieurs Chevreau (1823-1903) et Pichat (1823-1886), 2 mars 1844, 1 p., et
½, in-4, avec cachet de cire.
180/250 €
L’architecte les remercie pour lui avoir envoyé leur célèbre recueil de vers,
Les Voyageuses
, que Pichat publie en 1844 à la suite de son voyage
avec Chevreau en Italie, Grèce et Syrie. Viollet-le-Duc les félicite pour la qualité, la vérité et la beauté de leurs vers, et les invite à retirer chez
lui, en guise de remerciement, un exemplaire de son dernier ouvrage.