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le S
t
Sacrement : quelle grâce cette présence corporelle de Jésus serait pour le pays ! & quel soutien pour moi d’avoir à toute
heure l’exemple et l’encouragement d’un aussi bon prêtre ». Il a envoyé le projet de confrérie au Préfet apostolique du Sahara,
le priant de l’approuver et de l’envoyer ensuite à Rome, « pour y être soumis à la Congrégation qui a mission d’examiner ces
sortes d’œuvres. Je ne ferai aucune démarche avant que le projet ne revienne de Rome avec les autorisations nécessaires [...] À
ce moment seulement, s’il plaît à Dieu que Rome autorise, on fera imprimer & on travaillera à répandre la confrérie »... Il faut
essayer de vaincre les tempêtes présentes : « Les 1
ers
chrétiens ne se découragèrent pas [...] Ni les Juifs ni les francs-maçons ne
peuvent empêcher les disciples de Jésus de continuer l’œuvre des apôtres ». Il prêche le retour à l’Évangile : « Si nous ne vivons
pas l’Évangile,
Jésus ne vit pas en nous.
Revenons à la
pauvreté
, à la
simplicité chrétienne
. – Après 19 ans passés hors de France,
ce qui m’a le plus frappé en ces quelques jours passés en France, c’est le progrès effrayant qu’a fait, dans toutes les classes de la
société, […] le goût & l’habitude des inutilités coûteuses ; avec une grande légèreté & des habitudes de distractions mondaines
et frivoles bien déplacées en des temps aussi graves, en des temps de persécution, & nullement d’accord avec une vie chrétienne.
– Le danger est
en nous
& non dans nos ennemis »... Etc.
Tamanrasset 2 août 1909
. Longue lettre où il se fait l’ambassadeur des Clarisses de Nazareth et Jérusalem, qui le supplient
d’intercéder auprès de lui pour lui demander « d’écrire la vie de leur mère, la Mère Élizabeth du Calvaire, excellente et sainte
religieuse, grand esprit & grand cœur, morte il y a 2 ou 3 ans dans son couvent de Jérusalem ». Il retrace longuement l’itinéraire
et la vie de cette religieuse hors du commun, « d’une grandeur d’âme supérieure », précisant que « ses filles » lui ont envoyé
tous ses papiers, lettres et documents de leur mère, qu’elles le chargent de faire parvenir à l’Abbé « si vous voulez bien consentir
à leur faire la grâce d’écrire cette vie »... Etc.
On joint une photographie de Mgr Caron, Supérieur du petit Séminaire de Versailles ; et 4 L.A.S. à lui adressées, 1905-
1926, dont deux par les sœurs du monastère de Sainte-Claire de Nazareth (1906), et une par la Reine Amélie de Portugal (1926).
295.
François-Nicolas FRIRION
(1766-1840) général et baron d’Empire. Manuscrit,
Journal historique de la
Campagne de Portugal
entreprise par les Français sous les ordres du maréchal Masséna, prince d’Essling (du
15 septembre 1810 au 12 mai 1811)
, [fin XIX
e
siècle] ; fort volume in-fol. de 238 feuillets, reliure demi-basane
verte.
400/500
Copie fidèle de l’ouvrage publié dans
Le Spectateur militaire
puis en librairie, chez Leneveu, en 1841, dont l’auteur avait été
chef d’état-major de l’Armée de Portugal sous Masséna. C’est une des principales sources sur la campagne de Portugal
sous Masséna.
296.
Louis de frotté
(1766-1800) général en chef de
la chouannerie normande. L.S. comme « Général
en chef des armées de Normandie et lisière du
Maine », signée aussi par le comte Henry de
Frotté, « envoyé par Monsieur frere du Roy et
chargé des ordres de son altesse Royale », par le
comte de Medavi, Achard des Hautes Noës chef
de canton, Pascal de Placené trésorier général, et le
secrétaire Constant, Armée catholique et royale de
Normandie, quartier général 15 avril 1796 « l’an 3
e
du règne de Louis XVIII », au baron de Fontenai
en sa terre près Argentan ; 2 pages petit in-4,
cachet encre aux armes royales flanquées de deux
chouettes en vignette, adresse.
600/800
Contribution aux frais de guerre demandée par
le Conseil civil et militaire de l’Armée catholique et
royale de Normandie. « Sa Majesté ayant engagé ses
fidèles et loyaux sujets à faire tous les sacrifices qui sont
en leur pouvoir pour le rétablissement de l’autel et du
trône, vous voudrés bien nous envoyer sur le champ la
somme de cent loüis qui est absolument nécessaire aux
frais de la guerre. Nous sommes autorisés par le Roy à
vous donner une quittance qui vous servira de titre pour
prouver votre dévouement à la bonne cause, et mettre Sa
majesté à même de vous faire rembourser »...