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209.
Joseph bonaparte
. L.S. « Votre affectionné Joseph », Lecce 2 avril 1807, [au général Campredon] ; 1 page et
demie in-4.
250/300
Défense des Pouilles. « Général, j’ai visité hier Brindes et j’ai reconnu que c’étoit là le point qu’il falloit mettre en état de
défense. Le château d’abord, qui ferme absolument l’entrée du port et plus tard la ville […] Il n’y a point là d’offcier du génie ;
[…] il faut y envoyer un homme habile »… Il faut mettre Barletta et son château à l’abri d’un coup de main : « cette ville devroit
être en état de faire une défense assez longue pour nous donner le tems d’arriver. C’est l’entrepôt de beaucoup de denrées et ce
seroit le quartier général de la division »… Il faut mener ces objets de front avec les îles du golfe de Naples, celles de Brindes,
du golfe de Tarente et Tremiti, et ensuite Gaète, Barletta, Pescara, les châteaux de Manfredonia et Tarente. « Vous sentez bien
que ce qu’il nous importe de défendre d’abord, et le mieux possible, ce sont les points isolés du continent d’où il nous serait si
diffcile de chasser l’ennemi, s’il s’y était une fois établi »…
210.
Joseph bonaparte
. L.S. avec 5 lignes autographes, Naples 1
er
mai 1807, au général Campredon ; 1 page in-4.
200/250
« Les trois compagnies de sapeurs et de mineurs ne pourroient-elles pas être réduites à une de sapeurs et à une de mineurs ?
On pourroit envoyer en Italie les offciers de la compagnie que vous supprimeriez, ou les incorporer dans les deux compagnies
que vous conserveriez […] Il faudra completter ces deux comp
ies
avec les jeunes gens de 16 à 25 ans que les universités
fournissent en ce moment »… Prenant la plume, il félicite Campredon sur ses deux rapports : « j’ai seulement remarqué que
vous croiez encore trop aux troubles des Calabres qui sont bien tranquilles aujourd’hui, et qui avoient été déjà bien diminués
dès la 1
re
expedition du m
al
Massena »…
211.
Joseph bonaparte
. L.A.S., Naples 22 juin 1807, [au général Campredon] ; demi-page in-4.
200/250
« Il est instant de perfectionner l’ouvrage de la route de Lagonegro à Cassano ; faites faire un devis estimatif des fonds, du
temps, et des hommes necessaires pour qu’elle soit achevée avant l’hiver. Donnez ordre au lieutenant colonel Montmayor de
faire executer deux barraques selon son projet, il vous rendra compte de ce qu’elles auront couté, et je jugerai par moi-même à
mon premier voiage au camp, le modèle qu’il faudra préferer »…
212.
Joseph bonaparte
. L.A.S., Bologne 1
er
décembre 1807, au général Campredon ; 1 page in-4.
250/300
« Je n’ai pas vû en passant les corps de garde terminés comme je l’esperois, faites en sorte qu’ils le soient à mon retour. […]
J’écris au ministre de l’interieur de vous consulter sur la rédaction de la mise au concours de deux monuments à élever l’un au
g
al
Vallongne à l’endroit meme ou il fut tué, l’autre à élever à Bruzena pourrait servir dans sa base de corps de garde pour 15 à
20 hommes »…
213.
Joseph bonaparte
. 2 L.A.S., Naples et Carditello février-mars 1808, au général Campredon ; demi-page et
1 page et quart in-4.
400/500
7 février 1808
. Il approuve le plan et le mémoire sur les travaux à faire au golfe de Pouzzoles « pour le rendre susceptible de
recevoir un escadron de 20 vaisseaux et le conserver à l’abri d’une force ennemie superieure […] et je desire que vous y fassiez
travailler sans relâche, sur le champ »…
6 mars 1808
. Son mémoire sur la défense de Baya et en particulier ses remarques sur
les chaloupes canonnières lui paraissent très justes. « J’ai depuis quelques tems une idée que je veux vous communiquer, ce
serait de construire sur une chaloupe cannoniere un fourneau à rougir les boulets ». Il faut en parler au général Ledru et à
M. de Lostanges, et ne pas se décourager par leurs objections « que l’usage de ce moien seroit pernicieux à la cannoniere, sujet
à des accidents ; si tout cela peut etre vrai pour une cannoniere destinée à voguer au large, à tenir beaucoup la mer ; il faudrait
regarder celles que l’on avancerait de cette manière comme des batteries fotantes, qui en imposeraient à de gros vaisseaux et
qui auraient juste raison d’avoir moins de peur qu’elles n’en feraient à l’ennemi »…
214.
Joseph bonaparte
. L.A.S. « Joseph », Bayonne 21 juin 1808, au général Campredon ; 1 page in-4. 250/300
Il ne retourne pas à Naples, et ne peut répondre au désir de Campredon de servir sous ses ordres qu’en lui proposant de
venir en Espagne, dans une autre position mais sans rien perdre fnancièrement, ni « dans ma confance ni dans mon estime ».
Il devrait alors laisser le commandement « au plus ancien offcier », le colonel d’Hautpoul, et le rejoindre à Madrid. Il est
entièrement libre « si vous preferies de rester à Naples ; vous etes le maître de mener votre frere avec vous si vous vous decides
pour l’Espagne »…
Reproduction page 57
215.
Joseph bonaparte
. L.A.S. « Joseph » et P.S. « Giuseppe », Bayonne 5 juillet 1808, au general Campredon ;
1 page in-4, et demi-page in-fol.
250/300
Il envoie l’autorisation que le général désire afn qu’il puisse prendre son parti librement : « je suis charmé que vous venies
en Espagne, mais je ne voudrai pas vous y voir peu satisfait d’une position qui ne serait pas parallelle de celle que vous aves
a Naples ou vous reunisses le comandem
t
français et napolitain, j’attendrai votre determination pour faire des demarches
pour le comandement français, celui du genie espagnol n’est pas possible dans ce moment, il y a des vieux generaux »… Son
décret, donné en tant que Roi de Naples et Sicile, en italien, autorise le général de division Campredon à passer au service de
l’Espagne…