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203.
Jean-Baptiste Bessières
(1768-1813) maréchal d’Empire, duc d’Istrie. 2 P.S., et environ 220 lettres ou pièces à
lui adressées, 1807-1810.
1.200/1.500
Ensemble concernant sa présidence du collège électoral de la Haute-Garonne à Toulouse.
État nominatif des membres du collège électoral, procès-verbaux de 8 séances du collège, signés par lui.
Mémoires, pétitions et requêtes d’électeurs, magistrats, administrateurs, de nombreux militaires ou leurs proches, souvent
avec pièces justifcatives jointes, ou avec notes autographes de Bessières : demandes d’avancement, places, bourses, pensions,
secours, etc., dont quelques suppliques à l’Empereur. On relève les signatures de Berdoulat, adjoint au maire de Toulouse,
A. de Cambon, H. Charlot, général commandant le département, Crétet, ministre de l’Intérieur, J.M.J. Emmery, député,
Desmousseaux de Givré, préfet de la Haute-Garonne (12), baron Gary, préfet de la Gironde, Martin-Bergnac, député,
Montalivet, ministre de l’Intérieur, baron Richard, préfet de la Charente-Inférieure, C.M. de Talleyrand, vice-Grand Électeur
de l’Empire…
Plus 2 brouillons d’adresses du collège électoral à l’Empereur, des informations et appréciations portées sur les membres du
collège, des affches nommant les 150 contribuables les plus imposés du département ou convoquant le collège électoral, des
Instructions pour Messieurs les Présidens des collèges électoraux
, comptes de ses frais de voyage à Toulouse et dépenses de
logement et de bouche, etc.
On joint un petit dossier de lettres à sa veuve : baron Allouis, général Belliard, Chabrol de Volvic (2), maréchale Macdonald,
vicomte de Saint-Mars, marquis de Sémonville, etc.
204. [
Jean-Baptiste Bessières
]. 23 lettres ou pièces à lui adressées, 1806-1813.
250/300
Sur son château et domaine de Grignon (Seine-et-Oise).
Mémoires, rôles de journaliers et lettres concernant les travaux au château et aux jardins de Grignon : avancement des
travaux au château (états successifs des travaux faits ou restant à faire, paiements des artisans, comptes du régisseur, etc.
On joint 2 réclamations du Trésor Impérial à la succession du maréchal (juin 1813).
205.
BIJOUX
.
facture
. P.S. par Cordier, « Jouaillier de Monsieur frere du Roy », cour neuve du Palais, 7-12 octobre
1785 ; 1 page et quart in-fol.
200/300
Mémoire pour la fourniture à « S.A.S. Monseigneur le Prince des Deux-Ponts » [colonel propriétaire du régiment Alsace,
électeur puis roi de Bavière] d’« une montre et une chaîne en diamants », d’« une paire de brasselets composée de 34 brillants »,
etc.
206. [
François Barbuat de Maison-Rouge de boisgérard
(1767-1799) général du génie]. Manuscrit signé
par le major Costanzo,
Notes rélatives à la mort du Général Boisgerard dans les Etats de Naples
, Mantoue
30 ventose X (21 mars 1802) ; cahier grand in-fol. de 5 pages et quart.
200/250
Récit des circonstances dans lesquelles le jeune général de Boisgérard fut mortellement blessé lors d’une reconnaissance
dans la nuit du 7 janvier 1799, près du village de Caiazzo (Campanie). Costanzo raconte comment le général Boisgérard fut
surpris par un détachement napolitain, « et n’ayant point repondu plusieurs fois au
qui vive
on lui tira un coup de fusil qui
lui traversa la poitrine au poulmon. Il ne tomba pas et eut encore la force de se relever. Toutes ces circonstances tenoient les
Napolitains en allarmes, et le major Costanzo se chargea d’aller en reconnoissance sur la grande route de Capoue avec une
escorte de trente chasseurs, pour rejoindre au moins le corps de reserve qui s’avançoit au petit pas, et le mettre en position »…
Cependant le général « resta au pouvoir des Napolitains », et le major, entendant des plaintes, crut qu’elles étaient « de quelques
malheureuses victimes qu’on massacroit mal-à-propos » ; avançant pour « empêcher ce désordre », il trouva qu’on dévalisait le
blessé. « Le ton d’autorité avec lequel il parla aux soldats le frent connoître par le Général Boisgerard pour un offcier supérieur
et ce fut alors qu’il lui apprit qu’il venait d’être blessé et qu’il était offcier français. Sur cette assurance il fut conduit à un
couvent de Capucins », où on le ft soigner par un chirurgien français de la 8
e
demi-brigade. Le major, « bien aise de l’amitié
que lui marquoit le General Boisgérard l’a beaucoup frequenté pendant cinq jours encore qu’il est resté à Cajazzo. Il est parti
ensuite pour une autre destination […], il n’a su que bien longtemps après qu’il n’a vecu qu’une trentaine de jours encore »…
207.
Joseph bonaparte
(1768-1844) frère aîné de Napoléon, Roi de Naples puis d’Espagne. L.A.S., Naples
21 janvier (?) 1807, [au général Campredon] ; 1 page in-4.
200/250
Il approuve son projet « pour placer deux pieces de canon et un mortier sur la platte-forme d’une maison isolée
intermediairement entre les deux batteries qui avvisent la tour dell’Annunziata »…
208.
Joseph bonaparte
. L.S. « Votre affectionné Joseph », Cerignola 27 mars 1807, [au général Campredon] ;
1 page in-4.
200/250
Il a vu à Manfredonia un chef de bataillon du génie dont on se plaint : « il commande la place ; il est accusé d’avoir multiplié
les arrestations pour partager le prix des délivrances. Il est soupçonné d’avoir favorisé la contrebande. Donnez lui l’ordre
de vous écrire tout ce qu’il sait là-dessus. C’est le seul moyen d’éviter une procédure régulière qu’il perdroit et à laquelle je
répugne beaucoup pour l’honneur du corps du génie »… S’étant décidé à entreprendre peu à Manfredonia, il invite le général à
s’occuper des îles et de Gaëte, et de lui présenter des projets et devis pour « mettre cette place dans un état respectable de défense
du côté de terre et surtout du côté de mer. Il faut faire détruire entierement Civitella del Tronto »…