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N
APOLÉON
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ER
. Lettre signée au général Hulin. ½ p. in-4.
Importantes taches touchant le texte.
Il demande le sursis à l’exécution d’un jugement.
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S
AINT
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IÈGE
. 4 lettres signées par des représentants du pape.
- Cardinal Gonsalvi. L.S. 1 p. in-folio, Rome, 1802, en italien avec
traduction : il l’assure de l’attachement du Saint-Père à sa personne.
- Emmanuel d’Arriere Berrio. 3 L.A.S., 5 pp. in-4. Rome, 1803.
Réponse à une recommandation, envoi d’un portrait du Saint-Père
« que vous aimez et qui pareillement vous aime », et au sujet de son
arrestation comme espion.
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ISSION SECRÈTE EN
A
LGÉRIE
. Manuscrit : « Observations et
remarques sur la République d’Alger par P. Hulin, commandant
les grenadiers de la Garde des Consuls ». 13 pp. in-folio. Vers
1802. Sont joints 3 autres manuscrits, brouillons et ébauches
(18 pp. in-4).
Le 27 messidor an X (16 juillet 1802),
Hulin reçoit du Premier
Consul l’ordre de se rendre à Alger avec une mission secrète
auprès du Dey
, mission couronnée d’un plein succès. Ce
manuscrit est un rapport circonstancié sur la République d’Alger
(administration, commerce, forces militaires, situation de
l’esclavage des Européens, etc.) qui se termine par des « notes
particulières sur le Dey actuel », « notes sur le caractère du
Khaznadgi », et « caractère du Vickhardgy, Sidi-Jussuf, intendant
de la Marine ». «
Le nombre des esclaves européens qui se
trouvent maintenant à Alger, est de douze cents, dont huit cents
sont au bagne à la disposition du ministre de la marine qui les
fait travailler
; le reste est aux particuliers d’Alger et aux Beys des
Provinces [...].
Un Turc peut impunément molester cent arabes ; ceux-ci n’osent opposer aucune résistance faute de point
d’appui
. On ne saurait douter qu’ils n’embrassent avidement les moyens démontrés de secouer ce joug odieux ; mais rendus défians
par la longue habitude, il ne se décident que d’après l’évidence.
Ce peuple est affamé de l’arrivée des Chrétiens qu’il indique
comme devant être ses libérateurs. C’est à Bonaparte qu’appartient cette conquête !!!
[...] ».
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J
UGEMENT ET EXÉCUTION DU DUC D
’E
NGHEIN
.
Très important et capital dossier du général Hulin qui dirigea la commission militaire chargée de juger le duc d’Enghein
[soupçonné par Bonaparte d’être à la tête d’un nouveau complot royaliste avec Dumouriez, le duc d’Enghein est enlevé et traduit
presque immédiatement devant le Conseil de Guerre présidé par le général Hulin ; après un simulacre de jugement, il est condamné
à mort et fusillé dans les fossés du château de Vincennes, le 21 mars 1804].
Près de vingt ans après les faits, Hulin dévoile
les secrets de l’affaire
dans une brochure qu’il publie, en 1823, sous le titre :
Explication offerte aux hommes impartiaux par
Mr le comte Hulin, au sujet de la commission militaire instituée en l’an XII pour juger le duc d’Enghein
.
- Manuscrit autographe signé, avec corrections, de cette fameuse brochure. 13 pp. in-folio. En fin, Hulin signe un « bon à imprimé
par Mr Beaudoin frères. Paris, le quinze novembre 1823 ».
Document capital pour ce fait historique majeur
.
- Manuscrit en partie autographe du général Hulin : « Note sur l’événement du 29 ventôse an 12 ». 8 pp. in-folio, avec très nombreux
ajouts, corrections, passages biffés et réécrits.
Très important document inédit
.
Il dévoile en particulier que c’est Savary qui
l’empêcha d’écrire au Premier Consul pour lui faire part du désir du duc d’Enghein de s’entretenir avec le chef de la
République française avant de mourir
, la plume lui ayant été arrachée des mains par une personne qu’il n’avait jamais voulu
nommer. [Le nom de Savary est biffé sur le manuscrit, mais reste parfaitement lisible]. « Notre tâche était remplie, la commission
était dissoute, cependant d’un commun accord, et par un mouvement spontané, les mêmes membres de cette commission arrêtent
de faire connaître au 1
er
consul le désir du Prince, et déjà le président placé au hasard à un des bouts de la table écrivait au 1
er
consul
lorsque le Gal [Savary entre dans la salle dont il était sorti quelques instants auparavant, passage biffé], s’approche du président, lui
demande ce qu’il écrit, et sur sa réponse qu’il se conformait au vœu du condamné “votre affaire est finie, répond le commandant [Mr
Savary, biffé] en reprenant la plume, maintenant cela me regarde”. J’étais loin de comprendre le sens de ces mots [...] ».
- Manuscrit autographe de 8 pp. in-4,
sur le rôle joué par le duc de Rovigo (Savary) au moment de la condamnation et l’exécution
du duc d’Enghein
. Manuscrit autographe du général Hulin. Très intéressant.
- Un ensemble de brouillon du général Hulin sur cette même affaire.
- 3 certificats signés par 3 des membres de la commission.
- 3 lettres signées par Murat, Berthier et Réal (an 12), pour se faire transmettre le jugement du duc d’Enghein. Vignettes.
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Un important rapport de l’interrogatoire
signé, pour copie conforme, par le capitaine d’Autancourt, rapporteur de la commission.
« [...]. Pour l’exécution de ces dispositions, et en vertu des ordres du général Hulin, président la Commission, le capitaine soussigné
s’est rendu dans la chambre où se trouve couché le duc d’Enghein [...] A lui demandé à quelle époque il a quitté la France ? A
répondu : “je ne sais pas le dire précisément, mais je pense que c’est le 16 juillet 1789”, qu’il est parti avec le prince de Condé son
grand-père, son père et le comte d’Artois et les enfants du comte d’Artois. A lui demandé où il a résidé depuis sa sortie de France ? A
répondu : “en sortant de France, j’ai passé avec mes parents, que j’ai toujours suivis par Mons et Bruxelles ; delà nous nous sommes
rendus à Turin chez le Roi de Sardaigne où nous sommes restés à peu près 16 mois”, de là toujours avec ses parents, il est allé à
Worms et environ sur les bords du Rhin [...] ». Document historique.
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