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- Lettre signée Vergennes à Bénézech et Perrot (1781), sur le différend survenu avec le troisième associé Lafond, qui menace
l’entreprise : “Si la compagnie soit par négligence soit par l’effet de contestations particulières ne remploissoit pas ce qu’elle doit
au public, elle ne pourroit imputer qu’à elle même les mesures que je serois contraint de proposer au Roi, pour y pourvoir”.
- Mémoire manuscrit (brouillon, 8 pp. in-folio, 1783) avec corrections et additions autographes, signé par Aubert : “Affiches,
annonces et avis divers ou Journal général de France, auquel sont réunis la Gazette et le Journal d’Agriculture, commerce,
finances et arts”, sur les nouvelles orientations du journal et son changement de titre qui devient
Journal Général de France
sous
la direction à l’abbé de Fontenai (1736/1806).
- Mémoire manuscrit des propriétaires du journal, au comte de Vergennes, pour interdire la diffusion de journaux en province et
leur restituer leurs privilèges exclusifs (8 pp. in-folio, vers 1780).
- Mémoire manuscrit (brouillon, 13 pp. in-folio, vers 1780) avec corrections : “Observations sur l’Abrégé historique de l’établissement
de la Gazette et du Journal d’Agriculture, Commerce, Arts et Finances”.
- Acte de dissolution de la société Ducray, Rojare, Laboulaye et cession de l’entreprise des Petites Affiches de Paris en faveur
du Cen Ducray (an 8, 4 pp. in-4).
- Interrogatoire du citoyen Rojare (an 8, 7 pp. in-4).
- 11 feuilles des frais de grande et petite poste pour le port des journaux, des anciennes Petites Affiches, Annonces et avis divers
ou Journal général de la France (floréal an 9).
- “Apperçu du plan d’organisation du bureau des Petites Affiches” (brouillon, 3 pp. in-4).
- Manuscrit de Ducray-Duminil (copie d’époque, 4 pp. in-4) sur son projet de dissidence et son implantation en face des Petites
Affiches + 5 brouillons concernant son projet.
- Deux mémoires manuscrits au ministre de la Police Générale.
- “Apperçu des dépenses et recettes futures des petites affiches réunies” (brouillon).
- Liasse de 9 documents manuscrits concernant les nouveaux abonnés.
- Manuscrit de 6 pp. in-folio avec corrections : “Note soumise au citoyen conseiller d’Etat, préfet de police de Paris, sur le fait
d’une violation de propriété par le citoyen Ducray-Duminil envers le citoyen Bénézech, conseiller d’Etat, relativement aux anciennes
Petites Affiches dont il est propriétaire [...]”.
- Extrait du jugement du 8 floréal an 8 qui donne l’administration du journal à Perrot.
- Jugement du tribunal de la Seine (an 12, 64 pp. in-4).
- vente d’une action du journal par Perrot (1822).
- vente d’un sixième d’action du journal (1818).
- 10 imprimés et brochures XVIII
e
-début XIX
e
concernant cette affaire : De la spécialité des journaux en matière de publications
judiciaires, Réflexions des éditeurs-propriétaires du Journal Général d’affiches, annonces judiciaires, légales et avis divers du
département de la Seine, sur la nécessité de conserver un journal unique à Paris et dans chaque département, pour la publication
des annonces judiciaires et légales, etc.
- liasse de 20 documents manuscrits concernant la procédure engagée en 1814 par les héritiers de Perrot contre le directeur du
Journal de France.
- Requête au directeur général de la police du royaume.
- Très intéressant mémoire manuscrit retraçant l’histoire du journal, depuis 1612 et sa création par Théophraste Renaudot, jusqu’aux
péripéties de la Révolution, détaillant toute cette affaire (vers 1800, 32 pp. gd in-folio) + la fin d’un autre mémoire.
Joint : un dossier de documents divers XVIII
e
-XIX
e
concernant la famille Perrot de Chézelles (dont inventaires d’appartements
parisiens).
(Voir également n
o
Paris)
2 000 / 3 000
36
P
HYSIONOMIE
/ P
HYSIOGNOMONIE
. Lettre et manuscrit autographes signés “Goulin médecin” [peut-être Jean Goulin
(Reims 1728 / 30 avril 1799), médecin], intitulé :
Précis sur la science de la Physionomie
.
2 pp. in-4 et 8 pp. gd in-folio
très remplies d’une fine écriture lisible. Lettre datée du 8 ventôse an 7 [26 février 1799]. L’ensemble est probablement
adressé à un membre de l’Institut.
Rare manuscrit contemporain des théories de Lavater, dans lequel l’auteur développe ses travaux, qu’il souhaite soumettre
aux membres de l’Institut
. Selon lui, la science de la physionomie, telle qu’il la développe, permettra de connaître les capacités
intellectuelles, physiques et physiologiques de chaque être humain et l’on pourra ainsi le doter du meilleur métier, lui procurer
les meilleurs remèdes, pour le plus grand bien de la société. L’auteur se situe dans la lignée de Lavater mais prétend aller au-delà
et prolonger ses travaux. “
Lavater, Hippocrate et tous les écrivains distingués, n’ont fait, n’ont dit, n’ont écrit que ce qu’ils
pensoient
. D’ailleurs s’ils avoient trouvé quelque fait qui prouva le contraire de ce qu’ils avoient écrit, ils ne l’auroient pas cité
pour n’avoir pas la honte de se dédire de ce qu’ils avoient avancé, mais
ils n’ont pu écrire ce qu’ils ne savoient pas
[...]”. Ses
travaux l’ont conduit à généraliser cette science aux animaux, permettant ainsi
d’étudier les rapports entres “les hommes, les
montres et tous les animaux en général comme en particulier
, dans leur état de santé, dans celui de leurs maladies, dans leur
action réaction, leurs fonctions, leurs facultés, leurs propriétés, leur instinct, ainsi que la variation de chacun de leur sens, de
chacune de leur sensation, pour maintenir l’ordre, l’harmonie et l’équilibre dans chaque corps, enfin toutes les qualités pendant
la vie et après la mort.
En un mot, l’homme étant l’alphabet de la nature, lorsqu’on connoitra parfaitement la nature de
l’homme, on connoitra bientôt la nature de toutes les merveilles qui sont dans l’univers
”. Persuadé d’avoir travaillé au
service de l’humanité, il conclut : “
Si la science de la physionomie est goutée après que je l’aurai transmise intacte par la
démonstration
, je me ferai un devoir de contribuer à en faire retirer tous les avantages dont elle est susceptible en mettant en
avant toutes les autres découvertes que j’ai faites.
Je m’en trouverai très heureux d’avoir employé mes veillées et mes travaux
pour le bonheur de la société, de mes concitoyens et du genre humain
”.
(Voir reproduction p. 17.)
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