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Catalogue de vente du 20 mai 2015
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Le miroir de Léonard de Vinci est à vendre !
K
APANDJI
M
ORHANGE
Exceptionnel miroir de poche ou de ceinture présumé de
Léonard de Vinci.
Ivoire et argent. Italie, circa 1500.
Hauteur : 122mm ; largeur : 52mm.
Provenance :
– Collection de Madame Jubinal de Saint-Albin, fille d’Achille
Jubinal, ancien propriétaire du Clos Lucé, dernière demeure de
Léonard de Vinci.
– Collection Michel de Bry, vente
Collection d’un humaniste
,
le 5 décembre 1966 à Drouot.
– Collection de M. et Mme G. depuis 1966.
Références :
–
Bibliothèque d’un humaniste
[Michel de Bry]. Manuscrits,
livres, objets d’art.
Vente à l’Hôtel Drouot les 5 et 6 décembre 1966 sous le ministère
de maître Étienne Ader. Miroir reproduit sur la page de titre du
catalogue et planche XX (lot 213).
– Serge Roche,
Miroirs, galeries et cabinets de glace
. Miroir
reproduit planche 209.
– Maze-Sencier,
Le Livre des collectionneurs
(1885), page
756.
– Ernest Bosc,
Dictionnaire de l’art et de la curiosité
(1883),
page 460.
C’est au XV
e
siècle, à Venise, que se développe la fabrication
des miroirs étamés (les fameux miroirs au mercure). Ces mi-
roirs avaient un grand pouvoir de réflexion et étaient surtout
d’une pureté exceptionnelle, mais ne pouvaient avoir que des
dimensions réduites car ils étaient fabriqués à partir de cy-
lindres de verre soufflé que l’on fendait et que l’on aplatissait
sur une pierre.
Rare taille-plumes.
Bronze, XVI
e
siècle, H : 6, 9 cm.
Provenance :
Ancienne collection Achille JUBINAL, Ader-Picard, hôtel
Drouot, salle n° 8, 24 mars 1969, lot 81.
Bibliographie :
– Le Magasin Pittoresque,
1878, pages 85 et suivante.
– Machines et Inventions approuvées par l’Académie
Royale des sciences,
Tome troisième (1713-1719), A Paris
chez Gabriel Martin rue Saint-Jacques, 1735, page 57 et
suivante.
Après avoir enlevé au moyen de la lame de canif l’extrémité
de la partie antérieure de la plume, on introduisait cette
dernière dans l’ouverture figurée par la bouche de la tête
gravée sur la base de l’instrument, et au moyen d’un pas
de vis qui mettait en mouvement un ressort intérieur, une
petite lame tombait sur la plume, qui d’un seul coup se
trouvait ainsi fendue et affinée.
En 1666, on présentait déjà comme une nouveauté à l’Aca-
démie des Sciences un canif pour tailler les plumes d’un
seul coup et la technique ne cessa de s’améliorer puisqu’en
1715, monsieur de la Chaumette présenta devant la même
Académie un canif modernisé.
Pour des renseignements complémentaires, et si vous
n’avez pas découvert l’anagramme, vous pouvez contac-
ter Élie Morhange au +33 (0)1 48 24 26 10 ou par mail :
kapandjimorhange@gmail.comVente de prestige Mercredi 24 juin 2015
Prestige Auction on June 24, 2015