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Kapandji Morhange
d’y placer la photo développée. Ainsi figure ici le témoignage manuscrit à
l’encre de M. Goron à propos de son métier.
Bel ensemble pour les amateurs. Soit 25 photographies et 1 volume.
Voir les reproductions.
2000 / 3000 €
70.
LOT DE 11 PHOTOGRAPHIES «Pour créer, il suffit d’avoir
une grande imagination et une pile de vieilleries. » T.E.
Début XX
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Font partie de cet ensemble des étonnants portraits de scientifiques du
siècle dernier dans leurs espaces de travail. Il comprend :
– un portrait du chirurgien français Pierre Delbet connu pour avoir
promu le chlorure de magnésium dans l’antisepsie et pour avoir été l’un
des premiers à avoir proposé une prévention anticancéreuse. Annotations
manuscrites sur le verso. Daté sur le dos 24 Aout 1916. Papier albuminé.
– un portrait du grand scientifique américain Thomas Edison paru en
1931, un mois après sa mort. Un texte contrecollé au verso lui rend
hommage. Dans la photo il est représenté avec son assistant en train de
travailler sur sa dernière expérience, la gomme synthétique. Tampon
sur le dos DEC 24 1931.
– un tirage de 22 octobre 1979 (tampon au verso) représentant Thomas
Edison en train de montrer son invention de l’ampoule électrique à
Henry Ford et Francis Jehl le 21 octobre 1929. Photo reproduite avec
les droits de la collection du Musée Henry Ford, Dearborn, Michigan.
– une photo représentant la reconstruction du Laboratoire d’Edison au
Ford Historical Museum, datant du 4 septembre 1929 (tampon au verso).
– une photo représentant Mlle Annette Bourbonne datant probablement
des années 30, chimiste à l’hôpital Boucicaut. Au verso, manuscrit au
crayon: Elles dansent mais elles travaillent. Mlle Annette Bourbonne,
jeune fille moderne, chimiste à l’hôpital Boucicaut.
– 4 épreuves gélatino-argentiques anonymes des années 1900. Visions
de la bibliothèque, des ateliers et de la grande salle du Laboratoire
Arago à Banyuls-sur-Mer, fondé en 1882 par Henri de Lacaze-Duthier
pour étudier la biologie marine.
– le portrait du scientifique Lippman ?
– un argentique sur papier de grandes dimensions représentant des
scientifiques au travail dans un laboratoire. Tampon au verso : photo
by Robert Phillips.
Voir les reproductions.
400 / 500 €
69.
RUE MORGUE – LOT DE 25 PHOTOGRAPHIES.
Début XX
e
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Très beau lot d’épreuves d’époque pour les passionnés de médecine
légale, de scènes de crime ou simplement de photographie ancienne.
Il comprend :
– une superbe série de 18 épreuves argentiques, probablement région de
Vichy vers 1941. Les clichés illustrent l’ensemble du processus d’ouverture
du crâne et d’examen du cerveau à la recherche de toute lésion interne.
– 2 épreuves argentiques montées sur carton, légendes à l’encre sur le
montage « décapitation anatomique », 1938.
– 1 épreuve argentique montrant une craniectomie temporaire prati-
quée par le Docteur Doyen et deux assistants en 1910.
– 2 épreuves argentiques « tirées le jour même » 21 juin 1947, mon-
trant une autopsie sur ce qui reste d’un cadavre exhumé. Tampon du
Parisien Libéré et inscriptions au verso.
– 1 épreuve argentique « tirées le jour même » 18 juin 1947, montrant
une autopsie sur la scène du crime. Tampon du Parisien Libéré et ins-
criptions au verso.
Toutes les photos susmentionnées ont fait l’objet de la publication de
l’ouvrage Rue morgue: scènes de crimes. Par Philippe Charlier et Serge
Plantureux. Éd. Phaëton, 2012. On ajoute un exemplaire de cet album.
On joint: une photo prise dans le bureau du chef de la police criminelle
(M. Goron), signée par lui, cliché réalisé par Dornac. Derrière ce pseu-
donyme se cache l’anagramme de l’un des photographes les plus talen-
tueux et révolutionnaires du siècle dernier, Paul CARDON (1858-1941),
connu pour avoir photographié chez elles les personnalités les plus en vues
de l’époque (Mallarmé, Whistler, Verlaine, Eiffel, Clemenceau, Gounod,
les frères Goncourt, Huysmans, Renoir, etc.). Cette photo provient de
son fonds personnel et fait partie de la série de portraits photographiques
réalisés de 1887 à 1917 intitulée Nos contemporains chez eux. Elle nous
permet de découvrir une nouvelle façon de concevoir le portrait: finies
les longues poses en studio, avec Dornac nous rentrons dans l’intimité et
dans le quotidien du sujet, entouré de ses objets fétiches, et l’arrière plan
devient autant l’objet de la photographie que le modèle lui même. Papier
albuminé monté sur carton. Il porte en bas, imprimé en rouge, la mention
«Nos contemporains chez eux – Reproduction interdite – Dornac & Cie,
10, rue Adam Mickiewicz, Paris». Chaque photo était unique car Dor-
nac faisait dédicacer ses épreuves, ou, plus précisément, ses supports avant
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