ESTAMPES JAPONAISES
JAPANSE PRENTEN
23 – (Bijin-gâ) -
KUNISADA, Utagawa (Utagawa Toyokuni III).- Sumidagawa
[Excursion nautique sur la rivière Sumida].
Éditeur Sawamuraya Rihei, [1856].
Triptyque, ôban tate-e, couleurs rouge et bleu, signé Ôkô Kochôrô Kunisada-ga dans la partie g. sinon Kunisada-
ga, cachet aratame Tatsu [dragon] 11 (qqs plis horizontaux, lég. us. dont une dans le visage d’une femme).
Sous passe-partout, vitre et cadre de bois noir.
Est.
:
200/ 250 €
24 – (Bijin-gâ)
-
Ens. 2 estampes
-
UTAMARO, Kitagawa (1753-1806).- Jitsu kurabe
iro no minakami. Osan Mohei [Sentiments fidèles
comparés à la source de l’amour. Osan et Mohei].
Circa 1798-1799.
Ôban tate-e, couleurs rouge, bleu et noir, signé Utamaro hitsu.
Sous passe-partout de papier marbré, vitre et cadre de bois noir et or.
Est.
:
200/ 250 €
Osan et Mohei partagent leur amour, Osan dévoilant le nom
de sa bien-aimée tatoué sur sa poitrine.
Joint
: EISEN.- Nihon san fûkei [Trois paysages connus du
Japon]. District de Ama no hashidate, dans la province de
Tang. Éditeur : Ezakiya Kichibei, [circa 1820]. Ôban tate-e,
couleurs pâles, cachet kiwame (usures et taches). Sous
passe-partout, vitre et cadre de bois doré. Représente la
belle Hanamurasaki de la maison de geishas Tamaya.
25 – (Kabuki-e)
-
Ens. 3 estampes dont 2 triptyques
-
KUNISADA, Utagawa (Utagawa
Toyokuni III).- Yoshitsune senbon sakura [= Yoshitsune, du clan Minamoto, aux
mille cerisiers].
Éditeur Yamadaya Shôhei, [1856].
Triptyque, ôban tate-e, nishiki-e, cachet aratame daté (dragon 7), cachet kiwame, signé Toyokuni-ga (non
assemblé, usures surtout au bas des ff.).
Est.
:
200/ 250 €
Scène comique de kabuki dans un restaurant à sushi. Le gigolo Iromi no gonta entre dans
la salle où se trouvent un jeune homme et sa soeur. Chaque personnage pense à un
protagoniste de l’histoire de Yoshitsune : Kajiwara Kagetoki, Shume Kokingo... La pièce fut
représentée au Nakamura en juin 1856.
Joint
: (1). KUNISADA, U.- Kanadehon Chûshingura. Éditeur Ebiya Rinnosuke. Ôban
tate-e, cachet aratame daté hitsuji (mouill. dans la partie inf.). Sous passe-partout, vitre
et cadre de bois.— (2). “Ryojunkô no kanraku [La défaite de l’entrée de Ryoju]”. Meiji
28 [1895]. Triptyque. Scène de la guerre sino-japonaise (collé en plein sur papier bruni, lég.
mouill. dans la partie inf. g., sali).