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95.
Joséphine MÉZERAY
(1774-1823) actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., 20 floréal XI
[10 mai 1803], à Monsieur Le Chat ; 2 pages in-12 à bords gaufrés, adresse.
100/150
Elle s’excuse de n’avoir pas répondu à sa lettre : « Mais accablée de douleurs, et de tourmens, malade de chagrin ;
il ne m’était pas possible de tracer une seule ligne. Je vous envoye ma femme de confiance. […] Elle vous dira
aussi bien que moi la position cruelle dans laquelle je me trouve en ce moment. […] Veuillez je vous le conjure ne
pas rejetter la priere que je la charge de vous faire de m’accorder encore du tems »…
96.
Nicolas Isouard, dit NICOLO
(1775-1818) compositeur, né à Malte. 2 L.A.S., 1814-1816 ; 1 page in-8
(petite déchirure à un coin) et 1 page in-4, adresses.
300/400
[1814]
, à son cher Tardieu. « Je suis toujours trop malade pour aller jusqu’à la Sorbonne mais pas assez pour
aller au Theatre, ainsi, voici deux places pour ce soir on donne
Le Charme de la voix
[de Berton], et
Joconde
.
Venez avec Madame nous causerons »… [Il s’agit de son opéra-comique
Joconde ou les Coureurs d’aventure
, créé
le 28 février 1814.]
28 septembre 1826
, à M. de la Ferté, Intendant général des Menus Plaisirs, lui transmettant une lettre adressée
aux Comédiens du Roi. « Persuadé que lorsque vous en aurez pris lecture, vous approuverez les resolutions que
nous sommes forcés de prendre – et pour notre interet, et pour celui de la Comedie, qui ne gagneroit rien à user
des ouvrages qui pourront dans deux mois leur procurer encor des recettes »… Il signe : « Nicolo de Malte ».
97.
Nicolo Isouard, dit NICOLO
(1775-1818) compositeur, né à Malte. Manuscrit musical autographe ;
2 pages obl. in-4 sur papier à 12 lignes (beau portrait gravé par Quenedey joint).
500/700
Extrait d’une Messe de
Requiem
composée et exécutée à Malte, alors qu’il était maître de chapelle de l’église
Saint-Jean-de-Jérusalem. 10 mesures pour chœur à 4 voix et orchestre avec basse continue et orgue, pour le
Dies
irae
, sur les paroles : « in favilla, Teste David cum Sibilla. Quantus »…
98.
Ferdinando PAËR
(1771-1839) compositeur, directeur de la musique de Napoléon, puis de
Louis XVIII. L.A.S., Paris 4 septembre 1814, à une « Excellence » ; 2 pages in-4 (beau portrait gravé par
Quenedey joint).
150/200
Des affaires d’intérêt le retiennent encore à Paris, mais il souhaite néanmoins se rendre utile à Sa Majesté durant
son absence. « Je pourrois employer le peu de moments que ma famille et mes interets me laissent à choisir quelques
sujets les plus distingués pour le Theatre italien de l’Odeon, qui dans la position ou il se trouve à present ne peut
satisfaire les vues de
l’Opera buffa
, ni les desirs de ses protecteurs. Votre Excellence donne aux arts une protection
éclairée, que c’est les servir que de vous indiquer un moyen qui puisse contribuer à leurs progrès »…
97