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trop », « mauvais », « exagéré » « B mais compliqué »… Bousquet ne semble pas avoir fait grand cas de ces
interrogations et jugements négatifs, car s’il a supprimé du livre le texte jugé « exagéré » (p. 35), il a gardé les
autres passages tels quels, comme celui-ci marqué « mauvais » : « Son visage était la clarté d’un monde si grand
que la pitié seule aurait su m’y trouver. Je ne pouvais sans rire de moi m’attrister de la trouver belle » (p. 39)…
225.
DIVERS
. 9 lettres ou manuscrits autographes signés, ou signés.
300/400
Roger de Beauvoir (poème a.s.,
Grenade
), Louis Lemercier de Neuville (ms a.s. :
Le ministère nouveau
,
extrait des
Pupazzi
; et l.a.s. de protestation après l’interdiction par la censure d’une représentation des Pupazzi),
Hyacinte de Quelen archevêque de Paris (l.a.s. à un curé, 1834), comte de Salvandy (l.s., 1838), Gabriel de
Sartine (p.s., 1766, défauts), Auguste Scheurer-Kestner (l.a.s., 1876, au sujet du journal
L’Industriel alsacien
),
Charles-Maurice comte Sérurier (l.a.s., 1877, en faveur de la Croix-Rouge dans la guerre russo-turque), général
Jean-Jacques Uhrich (l.a.s., 1875, sur la capitulation de Strasbourg en 1870).
226.
ÉGLISE
. Recueil manuscrit, [vers 1815] ; cahier broché oblong petit in-fol. de 77 ff. plus feuillet
double et un imprimé intercalés.
400/500
Pie VII et l’Église sour l’Empire. Bulles, brefs, décrets, circulaires, lettres épiscopales et ministérielles, articles,
nouvelles brèves, etc., à propos du Pape et l’Église de France dans les années du Consulat et de l’Empire, et les
premiers mois de la Restauration (1802-1814), copiés d’après diverses sources imprimées ; l’ordre chronologique
n’est respecté strictement qu’en 1814. Une note sur la couverture indique que ce recueil vient des « Papiers de
M
r
l’avocat Tissot ». On y lit notamment le texte d’une allocution de Pie VII prononcée dans le consistoire secret
du 24 mai 1802, la protestation du Pape contre « l’expoliation » des États de l’Église par Napoléon (10 juin 1809),
une harangue du cardinal archevêque Maury à l’Impératrice Régente (16 mai 1813) et de nombreux extraits de
la presse de l’époque.
227. [
LOUIS XVI
]. Manuscrit,
Mémoires veridiques pour servir à l’histoire de la vie de Louis seize Roi
des Français
; 6 volumes (sur 8 ?) in-4, cartonnages de l’époque dos parchemin (reliures usagées,
mouillures intérieures).
500/700
Curieux mémoires inédits sur Louis XVI et la Révolution, malheureusement incomplets. Le titre
complet est :
Memoires veridiques pour servir à l’histoire de la vie de Louis seize Roi des Français, Par un ami
de la Liberté, du bonheur du peuple et de la verité
; avec la phrase de Claudien en épigraphe : « Fallitur egregio
sub principe credit servitium : nunquam libertas gratior extat quam sub rege pio ». Les volumes sont écrits
sur la page de droite foliotée avec en regard une page (non paginée) destinée aux « variantes et corrections »,
avec parfois de longues additions. L’ensemble comprend les tomes II (233 f.), III (224 f.), V (273 f.), VI (397 f.),
VII (343 f.), mais devait probablement se poursuivre par un autre volume au moins. Le tome II commence par
le « chapitre sixieme », dont voici le sommaire : « Cabales contre Monsieur Necker, il abandonne le ministère.
Voyage de Monsieur de la Peyrouse. Le Roi s’occupe s’embellir Paris. Anecdotes sur la bienfaisance de Louis
seize. Établissement du port de Cherbourg. Ministère de Monsieur de Calonne. Première assemblée des
notables. Révélation du déficit. Monsieur de Brienne et Monsieur de Lamoignon sont appelés au ministère ». Le
tome VII s’achève sur le discours de Danton pour la défense de la Patrie le 2 septembre 1792 (chap. 39).
228.
Clemens, prince de METTERNICH
(1773-1859) diplomate et homme d’État autrichien. L.A.S.,
Lemberg 21 octobre 1823, [à Henry Wellesley, ambassadeur britannique à Vienne] ; 8 pages in-8
(fentes aux plis réparées).
600/800
Belle lettre diplomatique au sujet du conflit russo-turc, portant sur les provinces roumaines et
la question de la Grèce, témoignant de la coopération étroite entre l’Autriche et la Grande-Bretagne. Il y est
question du vicomte Strangford, ambassadeur britannique à Constantinople (1820), du baron de Stürmer,
fils d’un internonce à Constantinople, de Minziaki, négociateur russe près la Sublime Porte, et du comte de
Nesselrode, ministre des Affaires étrangères russe.
Le courrier de Vienne lui a porté la lettre de l’ambassadeur, avec la copie de la dépêche de Lord Strangford.