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50. HUGO Victor (1802-1885).

Lettre autographe signée

Victor H

, adressée au Vicomte

Alcide de Beauchesne (1804-1873), le 28 mercredi (1825), 1

page, in-8°, avec adresse manuscrite du destinataire au dos du

document et cachet de la poste, trace d’un cachet de cire. On

y joint la transcription manuscrite de cette lettre rédigée par

le Vicomte de Beauchesne. Petite déchirures, mais bon état

dans l’ensemble.

Voir illustration page 21.

400/600 €

«

Mademoiselle Pichon nous écrit, cher ami, qu’elle sera charmée d’être des nôtres

vendredi à l’Opéra. Ainsi mon arrangement subsiste, envoyez moi le coupon assez

à temps pour que je puisse lui en faire part. Sans adieu donc. Vous savez comme

vous aime cette espèce de bouc émissaire de la littérature qu’on appelle Victor

Hugo

».

51. HUGO Victor (1802-1885).

Lettre autographe signée

Vic Hugo

, adressée au Vicomte

Alcide de Beauchesne (1804-1873), le 4 avril (sans date), 2

page, in-8°, avec adresse manuscrite du destinataire au dos du

document, cachet de la poste et cachet en cire rouge orné du

blason de Victor Hugo. On y joint la transcription manuscrite

de cette lettre rédigée par le Vicomte de Beauchesne, sur son

papier à en-tête orné de son blason. Déchirures, mais bon état

dans l’ensemble.

Voir illustration page 21.

600/800 €

« 

Ma femme, cher ami, a grande envie de voir l’incendie de Marguerite

d’Anjou. Si vous pouviez disposer en notre faveur de la loge du ministre pour la

représentation de jeudi 6 avril (après demain) vous seriez bien aimable. Le moyen

de l’être encore plus, de toute façon, c’est de venir déjeuner le matin de ce même

matin de ce même jeudi avec nous, la famille Nodier, les Devésia, Delacroix.

C’est une petite réunion improvisée qui ne saurait pas complète si vous manquiez.

Répondez-moi un mot pour me dire que vous serez jeudi rue de Vaugirard, 90 et

que vous aurez bon appétit. Bonne amitié, cela va sans dire !

».

52. HUGO Victor (1802-1885).

Lettre autographe signée

Victor

, adressée au Vicomte Alcide

de Beauchesne (1804-1873), Blois, le 29 avril (1825),

3 page, in-8°, avec adresse manuscrite du destinataire

au dos du document et cachet de la poste. On y joint

la transcription manuscrite de cette lettre rédigée par le

Vicomte de Beauchesne, sur son papier à en-tête orné de son

monogramme sous couronne. Déchirures, mais bon état ans

l’ensemble.

600/800 €

«

Me voici arrivé, mon ami, et l’une de mes premières lettres doit être pour vous.

Mon père est ravi, ma femme est ravie, toute ma famille est ravie ; je ne vous

parle pas de moi, je ne suis pas ravi, je suis ému la manière dont S. M. a accordé

ces deux promotions

iii

, la manière M. de la Rochefoucauld

iv

, me l’annonce m’ont

pénétré. Tout cela est bien plus que la Croix ! Votre lettre a ajouté beaucoup

à notre joie, elle est douce, noble et cordiale, comme votre figure, comme votre

caractère. Je voudrai vous connaître encore sous le rapport du talent mais (et c’est

le seul reproche que mon amitié ait à faire à la vôtre) vous m’avez refusé jusqu’ici

cette satisfaction. Vous ne la refuserez pas maintenant à votre ami absent. Votre

prochaine lettre m’apportera de vos vers, que j’aimerai, j’en suis sûr, comme je vous

aime. J’avais le pied sur le marchepied de la chaise de poste, quand on m’a remis

le paquet qui contenait vos deux lettres. J’ai répondu sur le champ au Vicomte

quatre lignes. Je ne sais ce que j’ai écrit. C’était moins la croix qui me touchait

que tout ce que vous m’écriviez, vous et lui. Reparlez-lui de moi, dîtes lui qu’il n’a

point appelé cette grâce royale sur la tête d’un ingrat, remerciez le en mon nom

de la nomination de notre Lamartine, qui a été charmé comme moi de ses façons

chevaleresques et de l’aimable noblesse de son recueil. Voilà, cher ami, le courrier

va partir et je ferme cette lettre. Je n’ai plus de

poïtea

ici : mais tout est plein de

poésie, la ville, son admirable site, ses romantiques souvenirs, la petite maison aux

contrevents verts que nous possédons et que nous eut envié Rousseau, le double

jardin dominé par le monticule des Druides, l’arbre de Gaston et le château de

Blois, mon petit cabinet dont la vue est ravissante et l’épée de mon vieux père.

Vous voyez que je suis heureux. Rien ne me manquerait si vous étiez ici, vous et

quelques amis nobles et bons comme vous. Je vous embrasse tendrement

 ».

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