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[FLAGELLATION]. MEIBOM (J. H.).
De l’utilité de la flagellation dans les plaisirs du mariage
et dans la médecine,
et des fonctions des lombes et des reins. Ouvrage curieux, traduit du latin.
Paris, 1792.
2 parties en 1 volume in-16, maroquin janséniste lavallière, dos à nerfs, coupes filetées or, dentelle
intérieure, tranches dorées sur marbrures
(Cuzin)
.
Première édition française. Elle est ornée de deux jolies gravures sur cuivre de Texier, dont une scène
de flagellation. (Gay,
Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour,
III, 1899, p. 1294.- Cohen, 696).
L’exemplaire est relié avec une édition du texte latin.
L’ouvrage de Meibom avait paru pour la première fois à Leyde en 1639. Il a été traduit par Mercier
de Compiègne. Médecin allemand, Meibom “s’est rendu célèbre en médecine, par la découverte des
nouveaux vaisseaux qui prennent leur chemin vers les paupières, et qu’on a appelés de son nom,
conduits
de Meibomius
” (
Avertissement,
p. 3).
La traduction française est précédée d’un
Avis de l’ imprimeur :
“Nous prions les lecteurs qui pourroient
nous blâmer d’avoir imprimé cet ouvrage, d’en lire avec soin l’avertissement & l’introduction. Les
raisons qui justifient l’abbé Boileau, justifient également le traducteur de Meibomius & l’imprimeur.”
Exemplaire parfait, en maroquin janséniste de Cuzin.
On joint :
- BOILEAU.
Histoire des flagellans,
ou l’on fait voir le bon & le mauvais usage des flagellations
parmi les chrétiens (…). Seconde édition revûë & corrigée. Amsterdam, 1732. In-12, veau
marbré de l’époque, dos à nerfs orné.
Livre classique de l’abbé Boileau qui déclancha une polémique à sa parution.
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FLEURIAU D’ARMENONVILLE (Joseph-Jean-Baptiste, 1661-1728) directeur des finances,
conseiller d’État, ministre de la Marine, secrétaire d’État puis garde des Sceaux.
Lettre signée “D’Armenonville”
,
Marly 25 janvier 1725
, au président Louis-Urbain Aubert de
Tourny.
4 pages in-fol.
Remontrance du garde des Sceaux au président de la Tournelle (chambre criminelle du
Parlement), au sujet d’un galérien.
Il a reçu sa lettre et celle du procureur général au sujet du nommé Boüé, “condamné aux Galeres,
que vous avez fait attacher à la chaine au préjudice de l’ordre qu’il avoit donné pour le retenir attendu
l’infirmité actuelle qui le mettoit hors d’état de suivre cette chaîne. La Chambre de Tournelle a en
cela entrepris sur ce qui est uniquement des fonctions de sa charge. C’est au Procureur General seul
que les ordres du Roy sont adressés pour faire delivrer au conducteur de la chaîne les condamnés aux
galeres. La Tournelle n’a d’autre fonction à remplir à cet égard que de rendre l’arrêt qui ordonne la
délivrance des condamnés”… Il expose soigneusement les droits et devoirs des deux partis, et estime
que le procureur général Lemazuyer est “loüable d’avoir souffert l’execution d’un ordre contraire au
sien pour le fait du nommé Boüé plustôt que de retarder le départ de la chaîne et de prolonger le séjour
du conducteur ; mais faites, s’il vous plaît en sorte que pareille chose n’arrive pas à l’avenir”…
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