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77

confirmation que ceux « de la Religion nouvelle seslevent en voyeant les choses aller de mal en pis », et prie Sarlabos « davoir lœil

soigneusement ouvert, a la garde et seuretté » de sa place « de sorte quil nen puisse advenir aucun inconvenient et pource que

leslevation desd. de la nouvelle oppinion ne vienne que de la deffiance quilz ont prise que lon leur vouloit courir sus »... Suivent

des instructions pour rassurer les gentilshommes de cette qualité des fermes intentions du Roi pour leur repos : « je nay autre plus

grand desir que de voir tous mes subjectz vivre unanimement ensemble en bonne concorde »...

Château de Vincennes

1

er

mai

[il mourra le 30 mai]. Il a reçu sa lettre lui mandant que « daucuns du pays de Caux qui sont sortiz

de leurs maisons en intention d’entreprendre quelque mauvaise chose au prejudice de mon service. Enquoy vous mavez faict plaisir

mais jeusse encores plus volontiers entendu que lon leur eust couru sus, ainsi que je lay tant de foys expressement ordonné a

tous les gouverneurs et lieutenans generaulx de mes provinces qui ne me pourroient faire service plus agreable que dempescher et

rompre les desseings de telles mauvaises personnes »...

Reproduction page 75

207.

CATHERINE DE MEDICIS

. L.S., Paris 7 juillet 1574, à Corberan de Cardillac, sieur de

S

arlabos

, chevalier de

l’« ordre du Roy monsieur mon filz », gentilhomme ordinaire de sa Chambre, capitaine et gouverneur du Havre de

Grâce ; contresignée par le secrétaire d’État Claude

P

inart

; 1 page grand in-fol., adresse (légère mouillure).

600/800

I

ntéressante

lettre relative à

la

pacification de

la

N

ormandie

, après la reddition des forces protestantes à Carentan (28 juin 1574).

Elle a vu par sa lettre du 30 juin qu’il est arrivé à la rade du Havre un petit vaisseau chargé de poudre et de boulets, destinés au

camp de la Basse-Normandie, et que Sarlabos désirait les garder au Havre pour être répartis et employés. « Je vous diray quapres

avoir entendu la reduction de Carentan et que par ce moyen toute la Normandye estoyt paisible jay advisé denvoyer le reste des

forces pouldres et munitions a mon cousin le duc de

M

ontpensier

en Poictou auquel jay escript y avoir en ce reste de munitions

vingt cinq milliers de pouldre et quinze cens boullets, ainsy il fauldroit scavoir si lesd. pouldres et boullets dont mescripvez sont

poinct compris en ce qui est ordonné pour Poictou, car si ainsy estoyt il les fauldroit envoyer incontinent à mond. cousin le duc

de Montpensier, et sil se trouve quilz soyent de plus que lesd. vingt cinq milliers de pouldre et quinze cens boullets, je suys bien

contente quilz demeurent aud. Havre »... Elle a écrit autant au sieur de

L

a

M

ailleraye

, et lui répond aussi pour les blés pour la

fourniture de la Normandie : « nen estant plus de besoing je seray bien aise que le peuple soyt soullagé de ceste fourniture. Quant

a l’artillerye dont mescripvez jay mandé au s

r

de

M

attignon

de rendre et renvoyer celle qui luy avoyt esté envoyée aux mesmes

lieux et places dont elle avoyt esté tirée »...

Reproduction page 75

208.

HENRI III

. L.S., Paris 21 mai 1575, à Corberan de Cardillac, sieur de

S

arlabos

, capitaine et gouverneur du Havre

de Grâce ; contresignée par le secrétaire d’État Claude

P

inart

; 1 page grand in-fol., adresse.

500/700

N

égociations

avec

les

protestants

.

« Mon cousin le prince de

C

ondé

& mes subjectz de la nouvelle relligion et aultres leurs associez aiant envoyé vers moy leurs

depputez pour le faict de la paciffication des troubles de mon Royaulme m’ont presenté leurs articles et remonstrances sur lesquelz

je leur ay declaré mon intention. Mais pource quilz mont faict entendre navoir pouvoir de arrester et conclurre aucune chose je

leur ay permis de retourner chacun en leur province pour en communiquer avecq ceulx qui les ont envoyez dou ilz mont asseuré

quilz seroient de retour dans le moys de juillet prochain, dequoy jay bien voullu incontinant vous advertyr. Cependant et jusques

adce que aiez surce de mes nouvelles qui sera aussy tost que jen auray des leur, vous continuerez a fere ainsy qu’avez accoustumé

pour mon service »...

Reproduction page 79

209.

Jean de Saint-Lary, sieur de BELLEGARDE

(†1586) frère du maréchal de Bellegarde. L.S. avec compliment

autographe, Paris 31 mai 1575, à Corberan de Cardillac, sieur de

S

arlabos

, gouverneur pour Sa Majesté au Havre de

Grâce ; 1 page in-fol., adresse avec sceau sous papier.

100/150

A

u

sujet d

un

perroquet

. Il le remercie du « perocquet que vous mavez envoyé lequel faict desja preuve de sa suffisance & bonne

instruction »...

210.

Bertrand de Salignac de LA MOTHE-FÉNELON

(1523-1599) diplomate, ambassadeur de France en Angleterre

(1568 à 1575). L.S., Londres 17 juin 1575, [à Corberan de Cardillac, sieur de

S

arlabos

, gouverneur du Havre de

Grâce] ; 1 page grand in-fol.

150/200

Au sujet d’une réclamation présentée par « le Juge de ladmyraulté de Londres » au nom des S. Arnoul et Guillaume Jones de

Milford, et « suyvant la bonne amytié et le bon commerce d’interest » des royaumes d’Angleterre et de France », il intervient en

leur faveur pour « recommander en justice laffere que lesd. supliantz ont en vostre ville du Havre, touchant ung leur navyre du

port de

xxvi

tonneaulx que le sire Thomas Bois de Harfleur leur a faict arrester aud. lieu, le prétendant sien et de luy avoir esté

prins sur mer il y a envyron six ans », alors qu’ils l’ont « faict fabricquer tout a neuf na pas encores trois ans au port dud. Milfort »… etc.

O

n

joint

2 extraits de lettres du même, à M. de Gourdan, Londres 3 mars 1573, à propos de La Rochelle, et à la Reine mère

Catherine de Médicis, 11 août 1574, à propos d’un navire anglais saisi par des Français.