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Édouard GOERG
(1893-1969). 12 L.A.S., 1929-1939, à Jean-Émile Laboureur ; 17 pages in-4 et in-8, enveloppes.
500 / 600
Correspondance amicale, où il est autant question de champagne que de gravure (Goerg était issu d’une famille de
négociants en champagne).
22 juin 1930
: apprenant tardivement qu’il exposait aux Tuileries, il donne sa démission de vice-président de l’A.F.I., mais
demeure au comité. « J’ajoute que personnellement je verrais très volontiers A. Lhote vous vice-présider et je crois que
cela lui ferait plaisir »…
8 décembre 1932
: il voudrait que Laboureur choisisse parmi ses estampes « celles que vous voudriez
accepter en échange des vôtres – afn que j’en fasse tirer quelques épreuves » ; et pour ses afaires de champagne, il « recrute
actuellement des personnes susceptibles d’en placer dans leurs relations […] Par association d’idées, parce que vous êtes
gastronome réputé, j’ai pensé que vous pourriez peut-être avoir votre opinion là-dessus, connaître quelqu’un qui puisse
s’intéresser à mon projet »…
15 décembre 1932
: au sujet des la composition des paniers de Noël, comprenant 3 bouteilles
assorties, avec la liste des vins et leurs prix.
6 janvier 1937
: il le remercie de ses vœux et de sa façon de goûter les sports
d’hiver : « La note burlesque de la gravure 1937 m’a particulièrement ravi. […] il y a des gens pour qui la glace peut présenter
des intérêts variés – Vous êtes de ceux pour qui son seul ofce raisonnable et valable est de rafraichir les liquides »…
16 avril
1939
, au sujet de la remise d’une exposition : « Étant donnés les résultats de expositions de la jeune gravure et des p.g. français,
il est indispensable qu’un efort soit fait par nous pour notre prochaine manifestation à propos de laquelle nous pourrions
nous réunir à votre convenance »…
25 décembre 1941
: il lui adresse ses vœux et espère « remettre avec vous la gravure
indépendante en mouvement »…
…On joint 2 L.A.S. à Mme Laboureur : 22 juin 1943, lettre de condoléances (« il a été pour moi dans toutes circonstances
le plus compréhensif des hommes et l’aîné le plus bienveillant ») ; 14 septembre 1948, demandant du matériel de Laboureur
en vue d’une causerie à la télévision. Plus une L.A.S. de remerciements au critique Le Huby (pseudonyme de Laboureur), et
une lettre d’invitation d’Elena Goerg.
273.
Marcel GROMAIRE
(1892-1971). 42 L.A.S. (dont 24 cartes postales), 1919-1942, à Jean-Émile Laboureur ; 26 pages
in-4 et in-8, enveloppes, et 24 cartes postales avec adresses.
1.500 / 2.000
Très belle correspondance amicale et artistique, qui s’étend sur plus de vingt ans, de l’attente de démobilisation
de Gromaire à Saint-Nazaire où il avait retrouvé Laboureur, jusqu’à la maladie et la mort de son ami « JEL ». Ils échangent
nouvelles familiales et vœux, et Gromaire ne manque pas d’envoyer des cartes postales lors de ses séjours de vacances dans
le Nord ou en Bretagne et de ses déplacements et de ses expositions en province ou à l’étranger…
27 mai
1919
, il espère lui
présenter bientôt sa fancée. « Je passe mes soirées ici à dessiner et graver quelques bois, car St Nazaire est plus saumâtre
que jamais »…
6 juin
: Pierre Dubreuil et Albert Huyot se joignent « au groupe des graveurs originaux »…
22 mai
1925
, il évoque
une réunion du comité : « Signac a fait un petit speech demandant à l’opposition ses raisons de s’opposer. Nous sommes
tombés d’accord pour reconnaître que le plus gros diférend était celui du placement » ; ils devraient adopter un mode de